11eme édition de la FONDATION MERCK : ensemble faire la différence !
Cette année 2024, c’est en TANZANIE que s‘est ouverte la onzième session de la conférence liminaire AFRIQUE ASIE de la fondation MERCK. Cette session est à tout point une rencontre inédite tant par l’enthousiasme qu’elle a suscité avec la participation d’une quinzaine des premières dames qui ont répondu à ce rendez de responsabilité et de réaffirmation de leur engagement à se battre pour le bien de leurs communautés et des plus vulnérables.
Le rendez vous de TANZANIE a quelque chose de particulier car sa cérémonie d’ouverture à été placée sous le patronage d’une présidente de pays, celle de la Tanzanie, Dr SAMIA SULUHU HASSAN qui a, plus qu’une mère, a affirmé que son pays est fier d’accueillir de cette réunion et d’être partenaire de la fondation MERCK tant ses objectifs sont tournés vers le bien être social.
Docteur SAMIA SULUHU HASSAN a surtout insisté sur l’importance de cette assise car elle permettrait de proposer des pistes pour solutionner des problèmes de santé et pour le cas spécifique de la Tanzanie comme pour la plupart des pays africains et asiatiques , c’est de bénéficier de soutien pour atteindre la parité en améliorant la santé des filles et des femmes , d’un point de vue plus large la collaboration entre l’Afrique et l’Asie mérite une adhésion de tous puisqu’elle permet de lutter contre par exemple le diabète ou encore l’infertilité qui frappent les femmes ,souvent source de stigmatisation .
Suivie en ligne par quelques 6000 personnes dans 70 entités de part le monde , il est attendu du rendez de Tanzanie d’impulser des échanges avec les experts pour réfléchir sur les stratégies de mise en œuvres du plan d’action qui sera élaboré pour contribuer au développement économique des pays en améliorant la santé de la population devait soutenir le président de conseil d’administration de la fondation MERCK Professeur Frank Stangenberg Haverkamp , pour lui ,le manque des moyens financier n’est pas le seul défis en Afrique avec un médecin pour dix mille habitants dans certains pays .
Et déjà la fondation Merck qui a cerné cette réalité a octroyé au moins 2080 bourses pour former de jeunes médecins spécialistes dans des domaines comme ceux du diabète , de l’hypertension artérielle et pour aller de l’avant , l’appui des premières dames est essentiel pour assurer l’autonomisation des femmes et des filles l’élimination du mariage précoce, la fin des mutilations génitales féminines ainsi que la formation pour permettre aux filles de réaliser leurs rêves devait conclure MERCK Professeur Frank Stangenberg Haverkamp , ovationné par les premières dames .
En fin les orateurs qui se sont distingués tant par leurs engagements que par leurs convictions se sont alignés aux attentes exprimées par Docteur Rasha Kelej au nom de la fondation merck pour dire que ‘’ c’est ensemble que nous ferons la différence ‘’, le tout dans une parfaite synergie avec les acteurs des medias formés dans les différentes thématiques ce qui a permis d’assoir une solide base de sensibilisation.
O Gado
ENQUETE
Quel type d’energie pour type d’énergie pour le développement de l’Afrique ?
lllLes énergies renouvelables peu adaptées au développement de l’Afrique
Apres analyse les experts pensent que le continent devait investir davantage dans les énergies fossiles ou nucléaires et dans une moindre mesure l’hydroélectricité, des experts démontrent que l’industrialisation du continent ne peut se faire qu’avec les énergies fossiles ou nucléaires et dans une moindre mesure, l’hydroélectricité. L’offre énergique insuffisante et les délestages subséquents empêchent le développement de l’Afrique
[KINSHASA] Selon l’Agence internationale de l’énergie, la consommation moyenne annuelle d’électricité par habitant en Afrique sub-saharienne se situe à 190 kWh en 2024 (la plus faible parmi les différentes régions du monde) contre 530 kWh sur le continent en général et 21 039 kWh dans le monde.
De manière générale, l’Afrique représente moins de 6% de la consommation énergétique mondiale avec un taux général d’électrification de 57% à peine. Et en Afrique subsaharienne, seuls 50,6% des habitants avaient accès à l’électricité en 2021, d’après la Banque mondiale.
Il y a deux ans, note le Rapport de suivi consacré aux avancées de l’objectif de développement durable 7, 567 millions de personnes, soit 80% de la population mondiale sans accès à l’électricité vivaient en Afrique subsaharienne.
De plus, trois pays de cet espace, à savoir le Nigeria (86 millions), la République démocratique du Congo (76 millions) et l’Éthiopie (55 millions) sont les Etats ayant le plus grand nombre de personnes sans électricité dans le monde en 2020 et 2021.
Et entre les pays de la région, d’importantes disparités sont perceptibles : au contraire des Seychelles (100%) ou de Maurice (100%), le Burundi (10%) et le Soudan du Sud (8%) sont à peine électrifiés. Ce contraste illustre les difficultés de l’humanité à atteindre l’objectif d’accès universel à l’électricité.
D’autant plus que même les populations qui ont accès à l’électricité connaissent un autre type de problème, lié notamment à la disponibilité du courant électrique. En effet, dans de nombreuses villes et villages à travers l’Afrique subsaharienne, le phénomène du délestage est monnaie courante avec son lot de tourments.
Ainsi, en RDC, malgré un potentiel énergétique immense, les 20,8% de la population de ce pays d’Afrique centrale qui ont accès à l’électricité endurent des délestages récurrents, comme on le voit un peu partout sur le continent. En cause, l’insuffisance de l’offre par rapport à la demande, les aléas de l’hydroélectricité et, quelquefois, des problèmes politiques...
« A Goma par exemple, nous fonctionnons dans ce qu’on appelle "réseau isolé" par opposition à l’interconnexion qui suppose que plusieurs centrales se suppléent. Or, à la centrale hydroélectrique de Matebe qui alimente la ville, sur une capacité installée de 13,8 MW, notre capacité opérationnelle est déjà à 13,1 MW. A ce stade, nous sommes déjà en surcapacité. La centrale est exploitée à 98% avec des pics d’énergie de l’ordre de 12,8 MW, voire 12,85 MW », explique son directeur général, Ephraïm Balole.
Et de poursuivre : « Quand on atteint ce niveau-là, les machines commencent à tourner excessivement jusqu’à s’éteindre et pour ne pas les abîmer, nous devons réduire la charge ; c’est la raison des délestages ».
Contraintes de l’hydroélectricité
A cela s’ajoutent les contraintes liées à l’hydroélectricité : « nous utilisons la technologie des centrales au fil de l’eau. Ça signifie que nous dépendons du débit instantané parce que nous ne stockons pas l’eau ; et quand vient la période d’étiage en saison sèche, nous sommes immédiatement affectés », ajoute Ephraïm Balole.
Au Niger, en temps normal, les habitants de Niamey enregistrent en moyenne quatre coupures d’électricité par jour, observe Mamane Nouri de l’Association de défense des droits des consommateurs (ADDC-Wadata). Mais depuis une année, la situation s’est encore détériorée à la suite des tensions politiques régionales, rapporte Mohamed Al Mansour d’une autre ONG, Timidria.
En effet, explique ce dernier, « le Niger a un contrat de fourniture d'électricité avec le Nigeria voisin. Suite au coup d'État de juillet 2023 au Niger, le Nigeria a coupé de façon illégale l'électricité au Niger. Devant cet état de fait, le Niger rencontre encore plus de difficultés en énergie électrique, le contraignant à faire davantage de délestages. En moyenne, on enregistre 42 coupures par semaine avec moins de trois heures d'intervalle ».
À l’ADDC-Wadata, on blâme la grande dépendance vis-à-vis de la centrale de Kainji au Nigeria parce que l’approvisionnement est parfois perturbé au gré des rapports entre les deux pays. Et au final, le réseau électrique national du Niger est « déficient ».
Dans ce pays sahélien d’Afrique de l’Ouest, « l'essentiel de la demande est couvert par de grands groupes électrogènes à l'intérieur du pays, ce qui augmente les prix des biens et services. Niamey est desservie par une centrale solaire et cinq centrales thermiques. Agadez, dans le nord, est alimentée par une centrale à charbon. En période de chaleur, les délestages sont très fréquents », confie Mamane Nouri à SciDev.Net.
Défaillance des politiques publiques
Pour Mohamed Al Mansour, cette situation qui est commune à presque tous les pays d’Afrique subsaharienne illustre la défaillance des politiques publiques. « Il s’agit d’un problème de vision et d'anticipation sur les défis à venir liés à la maitrise des questions énergétiques », dit-il.
Se basant sur l’exemple du Niger, il trouve que nos pays accusent aussi un déficit de compétences humaines du fait de la non-maitrise de la technologie pour produire de l’énergie à base de nos ressources naturelles : uranium, charbon, soleil, etc.
Sandrine Mubenga, la directrice générale de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité (ARE) en RDC, estime pour sa part que le vrai problème pour les pays d’Afrique subsaharienne, et en particulier pour son pays, réside en amont dans une production déficitaire que la responsable attribue à « un sous-investissement chronique dans les infrastructures énergétiques ».
En aval, « l’insuffisance de maintenance, la vétusté des infrastructures et la focalisation sur le milieu urbain et industriel au détriment du milieu périurbain et rural, l’absence de planification basée sur une vision globale et cohérente intégrant les divers sous-secteurs, l’insuffisance des investissements publics et privés pour le développement du secteur, etc. », sont les principaux facteurs, ajoute cette ingénieure civile en électricité qui a dirigé de 2012 à 2017 le département de génie électrique de l’université de Toledo aux États-Unis.
« Aujourd’hui avec la rareté des fonds, la construction, la maintenance et la réhabilitation des infrastructures énergétiques deviennent de plus en plus couteuses. Donc, certains États subsahariens se trouvent dans l’incapacité de mobiliser des fonds nécessaires », confirme Mohamed Lamine Kourouma, enseignant-chercheur au département de génie électrique de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry en Guinée.
Centrale de Grand Inga
Illustration avec le cas de RDC où le projet Grand Inga peine à décoller, faute de financements. « La centrale de Grand Inga est un mégaprojet dont l’intérêt et la zone d’influence vont au-delà des frontières de la RDC. Elle nécessite la mobilisation de moyens financiers très importants et l’implication de plusieurs acteurs techniques et financiers dans un montage complexe. Pour la RDC, il s’agit de trouver la meilleure combinaison qui lui permette de tirer un maximum de profit de ce projet sans devoir s’endetter outre mesure », indique Sandrine Mubenga.
Envisagé pour produire 42 000 MW sur la partie inférieure du fleuve Congo, ce barrage vaudrait presque le double de la puissance installée du barrage des Trois Gorges en Chine. Mais sa réalisation nécessite 80 milliards de dollars américains. Malgré des engagements (Banque mondiale en 2009, Banque européenne de développement et Banque africaine de développement), l’investissement n’a pas suivi.
A peine quelques exemples nuancent quelque peu cette situation de rareté des financements. Au Mali, la Banque mondiale a financé en 2023 le projet Yelen Sira pour améliorer la fiabilité et l'efficacité du système électrique et accroître l'accès à l'électricité.
Une initiative que salue Mamadou Doumbia, directeur du département électrique et génie informatique à l’université de Québec : « Ceci est une bonne chose. Je pense que ces investissements permettront de renforcer le réseau interconnecté national et de réduire la dépendance aux sources thermiques ».
Pour autant, ce dernier martèle que les gouvernements des États subsahariens doivent trouver des solutions par eux-mêmes. Car, il, meme si on maintenait et réhabilitait de façon correcte les infrastructures héritées de la colonisation, cela ne suffirait pas.
«Nos pays sont indépendants depuis plus de 60 ans ; donc, nous ne devons plus compter sur les infrastructures héritées de la colonisation .Nous sommes des pays en développement avec des besoins et une population qui augmente rapidement .Donc, il faut nécessairement investir de façon soutenue. », ajoute Mamadou Doumbia.
Secteur privé
Tous les experts pensent qu’en réponse à la rareté des fonds publics pour investir dans le secteur de l’énergie, les Etats peuvent explorer les financements en provenance du secteur privé. D’ailleurs, il y a dix ans, la RDC s’était engagée sur cette voie…
Des dizaines de microcentrales sont, depuis, exploitées à travers le pays par des privés ou en partenariat avec l’État, à l’instar de la centrale hydroélectrique de Busanga inaugurée en décembre 2023. D’une capacité de 240 MW, elle est principalement destinée à soutenir l’industrie minière dans la région du Katanga.
Malheureusement, le déficit énergétique persiste. Entre 2019 et 2021, le nombre de personnes privées d’électricité a même augmenté de 2 millions dans le pays, d’après le Rapport de suivi consacré aux avancées de l’objectif de développement durable 7.
« Plusieurs facteurs peuvent freiner l'arrivée de grands investisseurs dans le secteur de l'électricité en RDC, notamment la prudence des opérateurs privés face à un nouveau marché, les défis liés au niveau de vie relativement bas de la population et les obstacles logistiques dus à l'absence d'infrastructures de communication qui augmentent les coûts et les délais de mise en œuvre des projets », tente d’expliquer Sandrine Mubenga.
« L’autre défi est lié à la fiscalité. Elle est étouffante et je peux dire que l’année passée, nous avons payé à l’ensemble des institutions de l’État congolais plus de quatre millions de dollars américains », déplore de son côté Ephraïm Balole, directeur général de Virunga Energies, une société privée qui exploite de l’électricité dans l’est du pays.
Energies renouvelables
C’est ici que l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) pense pouvoir entrer en jeu. Aussi exhorte-t-elle les pays à créer un environnement propice pour attirer des capitaux. « Pour les pays en retard comme la RDC, la mise en place de politiques et de règlements sur les énergies renouvelables est importante, car cela signale aux investisseurs et à la communauté de développement que le pays est prêt à avancer », recommande Ute Collier, directrice adjointe du Centre de connaissances, de politique et de finances à l’IRENA.
Ce faisant, l’agence reconnaît le déséquilibre dans le circuit financier mondial. « Les disparités dans l'investissement global en matière de transition énergétique entre l'Afrique subsaharienne et le reste du monde demeurent élevées. Alors que la région a reçu seulement 13 dollars par habitant d'investissements liés à la transition énergétique au cours de la période 2020-2023, les économies avancées ont reçu 176 fois plus… Le continent entier a reçu moins de 2% des investissements mondiaux en énergies renouvelables au cours des deux dernières décennies », constate Ute Collier.
L’IRENA mène donc en faveur du continent un plaidoyer pour des politiques de financement plus harmonieuses. « Il est essentiel que les institutions financières multilatérales dirigent les flux financiers plus équitablement dans le monde entier pour appuyer le déploiement des énergies renouvelables et le développement des infrastructures physiques connexes », plaide l’experte dans un entretien avec SciDev.Net.
Fiabilité
Pour cela, explique Ute Collier, « L'Afrique est dotée d'un potentiel abondant pour les énergies bioénergétiques, géothermiques, hydroélectriques, océaniques, solaires et éoliennes. Un potentiel qui est 1 000 fois supérieur à la demande prévue d'électricité en 2040. Le potentiel d'énergie solaire sur l'ensemble du continent par exemple pourrait atteindre plus de 2300 kWh/m2 », tandis que le potentiel de l'éolien est tout aussi considérable.
D’ailleurs, en septembre 2021, dans son rapport intitulé « Remédier au déficit énergétique de l’Afrique : Changement climatique, énergies renouvelables et gaz », la Fondation Mo Ibrahim rappelait qu’en moyenne 40,5% de l'électricité dans les pays africains proviennent de sources renouvelables, bien au-dessus des moyennes mondiale (34,1%) et européenne (39,1%).
Pour Sandrine Mubenga de l’ARE en RDC, « le développement des énergies renouvelables constitue la voie royale pour favoriser l’industrialisation de l’Afrique mais ne doit pas être une contrainte limitant. Donc, dans un contexte de transition énergétique juste, l’Afrique qui regorge d’énergies renouvelables et aussi de réserves de produits pétroliers et nucléaires, a le droit d’utiliser toutes les ressources disponibles pour atteindre ses objectifs de développement ».
Aussi la RDC a-t-elle lancé en 2022 l’exploitation de son riche potentiel pétrolier et gazier contre les avis de la communauté pro-écologie…
Surtout qu’il se pose la question de la fiabilité et de la soutenabilité des énergies renouvelables. Par exemple, beaucoup d’utilisateurs finaux considèrent que le solaire a des performances et des capacités insuffisantes pour répondre aux besoins des ménages et des industries.
Energie nucléaire
« Les préoccupations concernant l'incapacité de l'énergie solaire à alimenter certains appareils découlent de la capacité des installations solaires. Les petits systèmes solaires, tels que les feux solaires ou les systèmes de maisons solaires conçus uniquement pour la recharge, la télévision et l'écoute de la radio, ne peuvent fournir efficacement de l'électricité que pour ces appareils-là. Ils ne peuvent supporter des appareils plus grands comme les micro-ondes ou les congélateurs », admet Ute Collier de l’IRENA
Or, dit-elle, « avec des systèmes plus grands, tels que les mini-réseaux solaires, combinés à des solutions de stockage sur des batteries, des communautés entières peuvent avoir accès à une puissance suffisante pour répondre à tous leurs besoins en électricité, y compris faire fonctionner les congélateurs et les climatiseurs ».
Mais, à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), on maintient les réserves sur la capacité des énergies renouvelables à soutenir efficacement le développement économique et industriel des pays du continent.
« Les systèmes électriques ont aussi besoin d'une puissance plus stable, résiliente et dispatchable pour maintenir le flux d'énergie sans interruption que les énergies renouvelables seules ne peuvent fournir. Le gaz fournit cette stabilité, mais il provoque beaucoup d’émissions. L'hydroélectricité peut également assurer de l’électricité fiable, mais seulement dans des environnements spécifiques », confie un expert de l’agence.
Avec de tels arguments, c’est naturellement que l’organisme onusien pousse pour sa solution. De manière générale, l’AIEA décommande l’approche exclusive des énergies renouvelables. « Les industries à forte intensité énergétique, telles que la production d'acier, qui utilisent du charbon pour le chauffage et l'hydrogène, pourraient également être dé carbonisées à l'aide de l'énergie nucléaire, grâce à la capacité des réacteurs avancés à produire de la vapeur à haute température », ajoute-t-il.
Energies fossiles
Dans le nord du continent, l’Algérie, l’Égypte, la Tunisie et le Maroc (100% d’accès à l’électricité pour chacun) qui sont parmi les pays les plus industrialisés et les plus développés d’Afrique sont aussi parmi les champions des énergies fossiles sur le continent. Celles-ci comptent pour 90% de la production globale des trois premiers pays.
Le rapport Climate Change and Nuclear Power 2022 soutien que « l’énergie nucléaire peut représenter une occasion de soutenir le développement durable et économique. [...] Les pays du continent africain montrent également un intérêt croissant pour le développement de centrales nucléaires – plus de 26% des missions de l’AIEA visant à évaluer le potentiel d’électricité atomique depuis 2009 ont été demandées par les pays africains ».
Fort de toutes ces réalités, le président du Ghana décrivait en juillet 2022 l’énergie nucléaire comme étant la clé de l’agenda de transition énergétique et du plan d’industrialisation du pays. De son côté, l’Afrique du Sud ne cache plus son désir d’utiliser le nucléaire pour réduire sa dépendance au charbon qui comptait pour 86% de sa production en 2021.
« Des plans sont déjà en place pour réhabiliter la centrale nucléaire de Koeberg, vieille de 40 ans et prolonger de 20 ans sa licence de sécurité nucléaire », signale l’AIEA. Au total, dans son plan 2019 de décarbonations, l’Afrique du Sud prévoit la réduction de 15% du charbon contre une augmentation des énergies renouvelables de 18% à l’horizon 2030.
Devant les difficultés que connaît leur pays, les acteurs de la société civile et même les autorités nigériennes semblent eux-aussi soutenir l’option du nucléaire, « deux agences sont déjà créées, la Haute autorité à l'énergie atomique et l'Agence nigérienne pour l'énergie nucléaire civile en perspective de l'installation d'une centrale. Le Niger peut se passer sous peu de l'électricité du Nigeria avec l'installation d'une centrale nucléaire civile à travers l'accord avec la société Canadienne Goviex », renchérit Mamane Nouri, de l’ADDC-Wadata.
Mutualisation
Reconnue énergie verte, le nucléaire n’est cependant pas une énergie renouvelable en raison du caractère épuisable de l’uranium dont il est issu. Tout de même, il contribue remarquablement à la transition énergétique et des chiffres le prouvent : il émet ainsi 70 fois moins de CO2 que le charbon, 40 fois moins que le gaz, 4 fois moins que le solaire, 2 fois moins que l’hydraulique autant que l’éolien
Reste alors la question des financements… Une approche qui semble faire l’unanimité parmi les experts est la mutualisation. « Nos Etats doivent se mettre ensemble dans la conception et la réalisation des projets d’électrification à travers une interconnexion sous-régionale pour amoindrir leurs déficits », propose Mohamed Lamine Kourouma.
Mamadou Doumbia cite comme modèles les centrales hydroélectriques de Manantali (200 MW), Félou (60 MW) et Gouina (140 MW) construites dans la cadre de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et qui desservent le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. Idem pour les barrages Ruzizi I et II, projets tri-nationaux qui procurent de l’électricité dans des agglomérations adjacentes de la RDC, du Rwanda et du Burundi.
Ainsi, suggère d’ores et déjà Mohamed Al Mansour de Timidria, « le Niger, en association avec d'autres voisins qui ont ce problème d'accès à l'énergie, doit avoir sa centrale nucléaire à usage civil pour assurer son autonomie énergétique ».
Certains experts préconisent une solution décentralisée exploitant les ressources disponibles au niveau local. C’est le cas Ephraïm Balole de Virunga Energies qui estime par exemple que la RDC peut s’appuyer sur son réseau hydrographique.
« Avec les défis liés à la pollution et les défis climatiques, l’hydroélectricité c’est la solution pour la RDC CONGO. Et la stratégie qu’on doit faire, c’est des mini et microcentrales hydroélectriques parce que le pays regorge d’un potentiel hydraulique énorme. On peut développer de grosses centrales comme Inga ; mais pour répondre aux besoins immédiats des populations locales, il y a moyen que chaque ville ou chaque village ait sa petite centrale. Il y a des cours d’eau pour cela partout au Congo ».
Trop grande dépendance à l’hydroélectricité
Sauf qu’en 2020, l’AIEA mettait en garde contre une trop grande dépendance à l’hydroélectricité, une source ne pouvant, de son point de vue, offrir à l’Afrique les garanties énergétiques nécessaires pour son développement, évoquant notamment « la variabilité des facteurs qui entourent la capacité et la production hydroélectrique ».
Un avis que nuance Mohamed Lamine Kourouma : « Toutes les infrastructures hydroélectriques ont des périodes critiques d’étiage qui sont prises en compte depuis les études de faisabilité. Aujourd’hui les turbines du barrage de Souapiti-Kaleta en Guinée par exemple continuent à turbiner l’eau sans arrêt. Le problème principal est au niveau du transport et de la distribution », dit-il.
En guinée « au cours des cinq dernières années, l’accès à l’électricité est passé de 17% seulement à 47% ; et les pronostics pour les cinq années à venir sont estimés à 85% avec l’achèvement du barrage Amaria avec ses infrastructures de transports et de distribution », indique Mohamed Lamine Kourouma qui souligne au passage que le besoin actuel en électricité dans le pays est estimé à 700 MW.
Quoi qu’il, en soit, des solutions, à la crise énergétique en Afrique subsaharienne, devront être implémentées avec célérité. Car, avec la croissance de la population urbaine, la demande d'énergie en Afrique augmente deux fois plus vite que la moyenne mondiale, selon les Nations Unies. Près de 45 villes d’Afrique subsaharienne devraient atteindre au moins un million d'habitants en 2035. Et la digitalisation de nombreux services publics va renforcer cette demande.
Maghene Deba
La CDTN jette un regard rétrospectif sur l’AN 1 de gestion du pays par le CNSP.
Ce 1ER Aout 2024, le bureau exécutif national de la confédération démocratique des travailleurs du Niger CDTN a organisé un point de presse à son siège, il s’est agi pour ladite organisation de faire le bilan de gestion du pays par le conseil national pour la sauvegarde de la patrie cnsp. Un (01) an déjà que le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) la CDTN a jugé opportun de jeter un regard rétrospectif sur la marche du pays .ainsi la cdtn a produit une déclaration de presse.
Un (01) an de gestion pour un pays, c’est certes peu pour juger de la pertinence des grandes orientations, des choix stratégiques politiques et des réalisations en cours, mais suffisant pour s’en saisir afin d’apporter notre contribution à travers notre saine vision en tant que partenaire, sur les points ci-après :
Malgré les menaces et attaques terroristes multiples, nous relevons la préservation de l’intégrité totale du territoire nigérien. Le départ des bases militaires étrangères qu’il y a lieu de saluer n’a eu aucun impact sur l’engagement de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Au contraire ce départ a donné plus de tonus au peuple nigérien dans le cadre de l’affirmation de sa souveraineté.
La situation n’étant pas encore totalement sous contrôle, nous invitons le CNSP et le Gouvernement à renforcer davantage les mesures pour bouter hors de notre pays les terroristes et leurs valets locaux.
Nous présentons aux familles endeuillées par les attaques terroristes notre profonde compassion.
Nous relevons que, malgré un contexte international et régional marqué par des hostilités de tous genres après les événements du 26 juillet 2023, le peuple nigérien a pu conserver sa cohésion. Il a aussi fait preuve de résilience sans précédent face aux défis qui lui ont été imposés et qui ont pour noms : fermeture des frontières terrestres et aériennes, embargo financier, embargo économique, suspension de la fourniture d’électricité, embargo sur l’importation des produits pharmaceutiques et alimentaires, refus de visas par certains pays occidentaux, etc.
Il faut saluer les mesures satisfaisantes qui sont en train d’être prises par le CNSP et le Gouvernement dans le sens d’alléger la souffrance de la population, notamment la distribution et la vente à prix modérés des vivres et tout récemment la réduction des prix des hydrocarbures à la pompe.
A la CDTN, nous fondons l’espoir que d’autres mesures salvatrices seront prises dans les prochains jours pour le bonheur du peuple nigérien.
Nous relevons que le paiement régulier des salaires, des pécules et des pensions a pu permettre de renforcer la paix sociale et nous profitons pour exprimer toute notre reconnaissance au CNSP et au Gouvernement d’avoir relevé ce défi.
Néanmoins, nous relevons un tâtonnement voire une incompétence dans la gestion du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi. La gestion de ce ministère se caractérise par un manque de dialogue social et la violation des libertés syndicales surtout en ce qui concerne la représentativité des organisations syndicales.
Pour preuve, pendant un (01) an, aucune réunion du Comité Interministériel chargé de Négocier avec les Partenaires Sociaux qu’elle préside pour discuter des doléances des travailleurs ou pour faire le point sur l’application des accords précédemment signés.
Nous rappelons quelques-unes de ces doléances :
Contre toute attente et à la surprise générale, la Ministre en charge du travail a fait un classement des centrales syndicales en mars 2024 sans l’organisation des élections professionnelles. Ce qui constitue une grave violation du Code du Travail en vigueur en République du Niger et des différentes Conventions internationales de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) ratifiées par notre pays.
Malgré tous les appels tant au niveau national qu’au niveau international, la Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi refuse d’obtempérer et persiste dans la violation des lois nationales et internationales en matière de représentativité des organisations syndicales. Ce qui constitue, à nos yeux, un parjure pour lequel nous interpellons le Premier Ministre, Président du Conseil National du Travail et le Chef de l’Etat afin qu’ils prennent les dispositions qui s’imposent pour faire respecter les lois de la République.
La révision du Code du Travail pour mieux définir les unions des syndicats, à savoir :
L’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs et la lutte contre la vie chère.
. Contre toute attente et à la surprise générale, la Ministre en charge du travail a fait un classement des centrales syndicales en mars 2024 sans l’organisation des élections professionnelles. Ce qui constitue une grave violation du Code du Travail en vigueur en République du Niger et des différentes Conventions internationales de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) ratifiées par notre pays.
Malgré tous les appels tant au niveau national qu’au niveau international, la Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi refuse d’obtempérer et persiste dans la violation des lois nationales et internationales en matière de représentativité des organisations syndicales. Ce qui constitue, à nos yeux, un parjure pour lequel nous interpellons le Premier Ministre, Président du Conseil National du Travail et le Chef de l’Etat afin qu’ils prennent les dispositions qui s’imposent pour faire respecter les lois de la République.
Après les violations relevées au Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, c’est au niveau de la Direction Générale des Impôts où le Directeur Général n’observe aucune neutralité dans la compétition syndicale. Comportement que nous fustigeons et condamnons à la CDTN.
SUR LE PLAN POLITIQUE
Les récents axes déclinés par le Président du CNSP à savoir le renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale, la promotion de la bonne gouvernance, le développement des bases de production et l’accélération des réformes sociales constituent un espoir pour le peuple nigérien.
A la CDTN nous estimons que, pour mieux réussir la mise en œuvre de ces axes, il est indispensable de décrisper le climat politique à travers :
Il faut saluer les efforts du CNSP tendant à l’affirmation de la souveraineté sur les principales richesses du pays à travers la révision des différents accords dans le domaine minier et pétrolier.
A ces enjeux stratégiques, il faut noter également la volonté des nouvelles autorités d’aller vers un budget basé sur les ressources internes propres.
Nous relevons aussi le retour progressif de certains partenaires stratégiques comme la Banque Mondiale (BM), le Fonds Monétaire International (FMI) et d’autres Partenaires Techniques et Financiers (PTF). Ceci démontre que le CNSP et le Gouvernement sont sur la voie de la relance de notre économie.
Nous saluons le retour de plusieurs partenaires au développement de notre pays. Nous nous félicitons de l’amorce de dialogue entre le Bénin et le Niger et attendons impatiemment la concrétisation de l’ouverture de la frontière entre nos deux pays qui constitueraient un ouf de soulagement pour les deux peuples.
La création de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) constitue un cas d’intégration régionale qui donne de l’espoir aux populations des trois pays (Burkina Faso, Mali, Niger) pour vaincre le terrorisme et le sous-développement.
Vive le Niger !
Vive la République !
Vive le Mouvement Syndical Nigérien !
Vive la CDTN !
La lutte continue.
Je vous remercie.
Fait à Niamey, le 1er août 2024
DECLARATION DU COLLECTIF DES ORGANISATIONS DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE LA DEMOCRATIE (CODDHD).
Réuni ce jour, 18 Juillet 2024 en session extraordinaire à son siège à Niamey, le Secrétariat Exécutif National du CODDHD, après examen de la situation sociopolitique et économique de notre cher pays, rend publique la déclaration dont la teneur suit :
Que malgré le contexte difficile que traversait le pays, la CEDEAO avait édicté des mesures inhumaines, injustes et injustifiées à l’encontre du Niger mettant davantage en mal les droits fondamentaux du peuple nigérien;
Qu’au regard de cette situation difficile suivie de menace d’agression à laquelle le peuple
nigérien était confronté, le CODDHD a pris acte des événements du 26 juillet tout en appelant le peuple nigérien au calme derrière le CNSP dans le processus de « conquête de notre souveraineté et de notre dignité » eu égard au trajectoire politique, économique et social de notre pays jusque là dessiné et façonné en grande partie par certaines puissances étrangères au gré de la géopolitique en gestation dans le sahel central et dans le monde entier ;
Eu égard à tout ce qui précède et sans être exhaustif, le Secrétariat Exécutif National du CODDHD :
Salue et encourage la position responsable des autorités nigériennes dans le bras de fer qui nous oppose à la République sœur du Benin ;
Qu’ALLAH bénisse le Niger et son peuple. Amine.
Pour le Secrétariat Exécutif National du CODDHD,
Le Secrétaire Exécutif National,
Maitre Hamani ASSOUMANE.
L’Art pour promouvoir la citoyenneté active : le MOJEDEC et L’IDDH à la manœuvre !
Alors que beaucoup de structures étatiques ou les associations et organisations non gouvernementales s’interrogent pour trouver la formule adéquate pour inciter et promouvoir la citoyenneté, à être plus utiles à la communauté , le mouvement des jeunes pour le développement et l’éducation citoyenne, le Mojedec a su, conformément à ses objectifs , identifié le groupe idéal qu’est le monde estudiantin ; c’est ainsi que dans le cadre du projet d’appui à la gouvernance locale inclusive et à la promotion des droits humains au sein des forces de défense et de sécurité, financé par la délégation de l’union européenne qu’il met en œuvre dans les régions de Niamey ,Maradi ,tyllaberi et Agadez , le Mojedec a lancé la première édition de concours art et citoyenneté active pour les étudiants des universités du pays , une initiative soutenue par l’institut danois des droits de l’homme.
Ainsi il s’est agit pour les étudiants de produire des œuvres dans trois catégories d’œuvres artistiques à savoir le slam , la photographie et le sketch humoristique et qui ont été soumis à des jury composés de personnes expérimentées et ou en plein exercice .
la cérémonie de remise des prix organisée le samedi 6 juillet 2024 à la symbolique place AMADOU BOUBACAR au sein du campus de l’université ABDOU MOUMOUNI DIOFFO de Niamey a permis de découvrir le talent et le génie artistique de la communauté universitaire et qui ont été récompensé par plusieurs prix , selon les catégories des œuvres d’art présentées.
Ainsi pour la section photo , le premier Prix de 500 000 F accompagné d’un trophée a été remporté par KALID SOULEY de l’université de Zinder avec une photo à travers laquelle il rend hommage à la femme , la mère de l’humanité, photo ou il présente une femme qui porte plusieurs charges à la fois , un colis sur sa tête , un Bébé au dos , lequel aussi porte avec lui une charge de plus à savoir un colis sans que cette mère ne se plaigne, l’étudiant Kalid interrogea alors combien peut on payer les sacrifices d une mère ?
Le second prix une photo qui interpelle la société sur le phénomène des déchets plastiques et le troisième une photo qui brise le silence sur les harcèlements sexuels dont sont victimes les femmes dans les entreprises et sur les lieux de travail et ont respectivement reçu 300 000 FCFA et 200 000 FCFA.
Dans la section slam, AMADOU BOUBACAR en même temps artiste et peintre a empoché le premier prix de 500 000 F et le trophée avec le titre ‘’silence’’ suivi de ‘’je rêve ‘’ de FADILA ALI 300 000 F Et MOUSSA SAIDOU ABDOULWAHAB de l’université de tyllaberi 200 000 F avec comme thème développé la liberté d’expression.
Au niveau sketch humoristique, le premier prix de 500 000F a été empoché par la troupe kokari , le 2eme prix de 300 000 F par DARY qui s’est présenté en solo avec 300 000 F et en fin la troupe les fous du Niger avec 200 000F.
Pourquoi le choix de l’université ?
Le choix des étudiants n’est pas fortuit, pour le Directeur exécutif du Mojedec le campus universitaire représente le Niger en miniature a expliqué Abdoul Azizi Abouzeidi Sanoussi, en effet l’idée de la création du Mojedec a germé sur le campus universitaire aux cotés du club Unesco à la suite des débats que les camarades faisaient sur l’engagement communautaire et le rôle que pourraient joué les futurs cadres une fois dans la vie active pour être un citoyen modèle. La participation des étudiants à cette première édition de l’art et citoyenneté active vise et va encourager l’adhésion des autres étudiants des écoles et instituts professionnels à l’initiative.
Les étudiants à l’université Abdou Moumouni de Niamey, ont accueilli avec enthousiasme ce concours ART et Citoyenneté au regard de l’engouement suscité, le secrétaire General adjoint du comité exécutif de l’union des étudiants a encouragé tous les étudiants artistes à soumettre des œuvres d’art lors de la deuxième édition.
Selon lui, l’organisation de ce concours permettrait de construire une vraie identité pour les futurs cadres du pays, en effet dans un pays comme le Niger, et de par l’histoire les artistes ont joué un rôle dans l’éveil de conscience dans la lutte par exemple contre le Nazisme ou moment de la guerre de l’Algérie.
L’IDDH un soutien de taille au MOJEDEC !
Partenaire de taille dans la réalisation de cette activité , l’institut danois des droits de l’homme a assisté à cette activité à travers son représentant pays IBRAHIM Mairiga qui a explique que si son institution a soutenu le MOJEDEC dans l’ organisation de cette compétition artistique ce qu’elle participe au renforcement de l’engagement citoyen et à la mise en place des systèmes de veille et d’alerte citoyenne sur les aspects de gouvernance locale, l’accès à la justice et la gestion de la sécurité .
IBRAHIM Mairiga d’ajouter que Cette compétition a l’avantage de créer les conditions de permettre la contribution de l’art pour l’engagement citoyen et offre en même à l’IDDH et au MOJEDEC l’opportunité d’explorer des synergies d’action et de partage d’expériences pour atteindre le renforcement du respect de la dignité humaine et en particulier le respect des droits des jeunes et des femmes .
Selon IBRAHIM Mairiga, l’IDDH promet de se tenir aux côtés de MOJEDEC pour un accompagnement technique dans une approche collaborative et participative pour contribuer à mener à bien les actions prévues dans le cadre de ce projet.
En fin le représentant de l’IDDH a rendu hommage à l’ensemble des acteurs qui ont œuvré à ce que ce projet voit le jour - en particulier la Délégation de l’Union européenne au Niger qui est le partenaire financier, ainsi que l’ensemble des acteurs de MOJEDEC et tous les jeunes et toutes les femmes des régions touchées par le projet.
Ne pas investir davantage dans le bien-être des adolescents pourrait avoir un coût économique considérable, les pertes potentielles s'élevant à 110 000 milliards de dollars entre 2024 et 2050.
Les adolescents d'aujourd'hui, âgés de 10 à 19 ans, sont confrontés à des défis sans précédent dans un monde en évolution rapide, selon un nouveau rapport appelant à des investissements plus importants dans leur bien-être. Le rapport, publié lors de la 77e Assemblée mondiale de la santé, a été commandé par le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant (PMNCH), en collaboration avec l'Institut d'études économiques stratégiques de l'Université de Victoria en Australie, l'OMS, l'UNICEF et l’UNFPA.
Le rapport révèle que l’incapacité de toutes les parties prenantes à augmenter substantiellement les investissements dans les programmes d’amélioration du bien-être des adolescents entraînerait un coût économique énorme, avec des pertes mondiales potentielles qui pourraient atteindre environ 110 000 milliards de dollars de 2024 à 2050. Cela équivaut à 4 100 milliards de dollars par an, soit 7,7 % du PIB des pays où les recherches ont été menées pour le rapport. Ces pays couvrent environ 80 % de la population mondiale.
Les avantages d'un investissement dans le bien-être des adolescents sont, toutefois, considérables. Les ratios avantages-coûts montrent, dans la plupart des cas, un rendement économique et social au moins dix fois supérieur à l'investissement initial et, dans de nombreux cas, nettement plus élevé. Il a été récemment estimé qu'un large éventail de services de santé destinés aux adolescents est susceptible de rapporter 9,6 dollars pour chaque dollar investi ; tandis qu’investir dans l’éducation et la formation des adolescents rapportera probablement 28,6 dollars pour chaque dollar investi.
Bien que des progrès aient été réalisés dans certains domaines d’amélioration du bien-être des adolescents, des défis importants persistent, mettant en danger ledit bien-être. Ceux-ci inclus:
En plus de souligner les droits humains ainsi que les raisons démographiques et épidémiologiques d'investir dans le bien-être des adolescents, le rapport, intitulé « Adolescents in a changing world - The case for urgent investment » (Les adolescents dans un monde en mutation - les arguments en faveur d'un investissement urgent), aborde les arguments économiques, en mettant l'accent sur les excellents rendements de l'investissement dans :
Pour relever les défis complexes et interdépendants auxquels est confrontée la génération actuelle d'adolescents, le nouveau rapport préconise un programme d'investissement coordonné pour améliorer leur bien-être.
Le programme envisagé devrait inclure des investissements transformateurs dans trois plateformes ou systèmes clés :
Une couverture sanitaire universelle, y compris des soins primaires ;
Des écoles améliorées, axées sur l'apprentissage, la santé, la nutrition et le bien-être des élèves ; et
Des systèmes de soutien, renforçant les initiatives communautaires locales en faveur de la santé et du bien-être des adolescents.
Cinq domaines sont essentiels pour le bien-être des adolescents : la santé et la nutrition ; l'interconnexion, les valeurs positives et la contribution à la société ; la sécurité et un environnement favorable ; les compétences d'apprentissage, l'éducation, les aptitudes et l'employabilité ; et l'agentivité et la résilience. Les adolescents ont le droit de déterminer et de mener leur vie de manière autonome, en fonction de l'évolution de leurs capacités et sans craindre de subir des préjudices, des violences ou des discriminations en raison de leur identité et de leurs choix de vie.
La principale conclusion du rapport est que le monde a besoin, de toute urgence, d'un nouveau programme d'investissement pour améliorer le bien-être des adolescents. Il doit s'agir d'une initiative mondiale, mais elle doit être mise en œuvre au niveau local, avec des initiatives adaptées aux réalités de chaque pays. Les jeunes eux-mêmes doivent être impliqués et autorisés à exprimer leurs besoins spécifiques. Compte tenu de la situation d'endettement difficile de nombreux pays en développement, des engagements substantiels de la part des pays plus riches et des institutions internationales seront nécessaires.
Citations des partenaires ayant participé à l'élaboration de ce rapport :
« Alors que nous ne sommes qu’a environ cinq ans de l’échéance des Objectifs de Développement Durable, que les progrès se font attendre et que la population adolescente augmente, on ne saurait trop insister sur l'urgence d'investir dans le bien-être des adolescents.»
« Il est essentiel d'adopter une approche multidimensionnelle et multisectorielle de l'investissement, ancrée dans un engagement significatif des adolescents et des jeunes, dans la redevabilité, la transparence et la collaboration entre les différentes parties prenantes.»
« C'est maintenant qu'il faut agir pour que les adolescents d'aujourd'hui puissent s'épanouir et apporter une contribution positive aux générations futures. »
Helen Clark, ancienne première ministre de Nouvelle-Zélande et présidente du conseil d'administration de PMNCH
« Il est essentiel d'investir dans le bien-être des adolescents, car cela permet de jeter les bases d'une génération future saine et productive. Une approche fondée sur les droits garantit que chaque jeune peut accéder aux ressources et aux opportunités dont il a besoin pour s'épanouir, en respectant sa dignité et en lui donnant les moyens de participer activement à son propre développement et à celui de sa communauté. »
David Imbago, directeur de YIELD Hub, président du département des adolescents et jeunes au PMNCH
« Les jeunes, dotés de compétences et d'opportunités, nous mettront sur la voie d'un monde plus durable pour tous ».
Dr Natalia Kanem, Directrice Exécutive, UNFPA
« Investir aujourd'hui dans la santé et le bien-être des adolescents, c'est s'assurer qu'ils deviendront des adultes en bonne santé. Une intervention et un soutien précoces préviennent les problèmes de santé futurs, réduisent les coûts des soins de santé et favorisent l'émergence d'une génération capable de contribuer positivement à la société. En donnant la priorité à leur bien-être aujourd'hui, nous garantissons un avenir plus sain et plus productif pour tous. »
Hafsah Muheed, membre de Youth Advocacy Network, Sri Lanka et président du département des adolescents et jeunes au PMNCH
« Le bien-être des adolescents s'est amélioré. Néanmoins, les adolescents sont confrontés à de nombreux et profonds défis aujourd'hui et le seront aussi dans les années à venir. »
« Un investissement immédiat et à grande échelle visant à accroître les capacités des adolescents et leur bien-être est actuellement d'une importance cruciale. Cet investissement permettra aux jeunes de relever les défis qui se présentent à eux et de s'épanouir dans les décennies à venir. Leur bien-être ne se limite pas à la santé. Il comprend les liens avec la communauté et les pairs, l'autonomie et la résilience, l'éducation, les compétences et la formation, ainsi que la prévention de la violence et des blessures. Ces domaines sont liés et interdépendants. »
« L'investissement dans le bien-être des adolescents est très rentable et leur permettra d'envisager des emplois décents et une vie saine et confiante. C'est maintenant qu'il faut investir ».
Bruce Rasmussen Director, Institut d'études économiques stratégiques de Victoria, Université de Victoria, Australie
« Les faits montrent qu’investir dans les adolescentes change la donne pour tout le monde. Avec des ressources et des opportunités, les 600 millions d’adolescentes dans le monde peuvent devenir la plus grande génération de femmes leaders et actrices du changement que le monde ait jamais connue. »
Catherine Russell, Directrice générale, UNICEF
PROTOCOLE DE MAPUTO
Les femmes Leaders du Niger s’engagent pour un plaidoyer en faveur de sa ratification
Sur financement de Equality Now et Solidarity for African Women’s Rights ( SOAWR), une vingtaine de femmes venues des principales ONGs féminines du Niger, ont pris part du 2 au 4 mars dernier a l’Hotel Radisson Blu de Niamey, à un atelier national de renforcement de capacités pour un meilleur plaidoyer en faveur de la ratification par le Niger du Protocole de Maputo. Ce document est un texte additionnel à la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples ( CADHP) qui prend en compte de façon plus clair, les droits de la Femme.
Lesdits travaux ont permis d’atteindre les objectifs assignés à l’atelier à savoir, créer un groupe de travail fort des OSC pour influencer la ratification du Protocole de Maputo au Niger ; évaluer le contexte social et politique national et la manière dont ces facteurs affectent le processus de ratification, y compris la manière dont ils offrent des opportunités ou des menaces pour la ratification du Protocole par le Niger ; elaborer et adopter une feuille de route et une stratégie pour vulgariser le Protocole de Maputo auprès des décideurs politiques et du grand public et accélérer le processus de ratification au Niger.
Mme Mariama Moussa, présidente de l’ONG Femmes et Enfants victimes de violences familiales au Niger ( FEVVF), a salué les organisateurs pour cet important atelier qui a permis de renforcer leurs capacités, et de mettre en place un cadre appropriés regroupant les femmes responsables d’associations féminines pour un plaidoyer renforcé visant à permettre la ratification par le Niger du Protocole de Maputo que le pays a signé.
Mme Mariama Katambé, membre de la Coordination des Organisations Non Gouvernementales et Associations Féminines Nigériennes ( CONFAFEN), s’est pour sa part réjouie de cette initiative qui permet de mettre les femmes responsables d’associations féminines au même niveau d’information, ce qui permet de créer une synergie d’action pour la ratification du Protocole de Maputo par le Niger
L’atelier de Niamey a permis de Doter les OSC du Niger des connaissances et des compétences nécessaires pour plaider en faveur de la ratification conformément à la feuille de route adoptée.
C’est En 2019, que la Coalition SOAWR à travers Equality Now a reçu une subvention de quatre ans de l'ASDI pour mettre en œuvre l'Initiative du Protocole All for Maputo (AMPI), qui est ancrée dans le plan stratégique SOAWR 2020-2024 . Le Plan stratégique se concentre principalement sur l'appropriation et la mise en œuvre du Protocole de Maputo par les États membres de l'UA afin de transformer les réalités vécues par les femmes. Il cherche également à contribuer à la ratification universelle du Protocole de Maputo en exhortant les autres États membres africains à ratifier le Protocole de Maputo de toute urgence, à renforcer la responsabilité des États pour garantir le respect des obligations des États en vertu du Protocole de Maputo, à promouvoir la connaissance et l'utilisation du Protocole de Maputo parmi acteurs étatiques et non étatiques et renforcer la Coalition SOAWR et soutenir la construction de mouvements sur le continent pour la promotion et la protection des droits des femmes.
Les trois jours de travaux ont été menés sous la supervision de la représentante d’Equality Now, Madame Elisabeth Alukudo, du Représentant de SOAWR ( Solidarity) Mr Tom Mulisa, de la représentante du RFLD ( Réseau des femmes Leaders pour le développement), Mme Bertille Gbenagnon, et de Mr Amadou Garé, Point focal du RFLD au Niger.
Session de formation des syndicats affiliés sur le budget 2024 :
La cdtn : appropriation et bonne gouvernance
Le 06 Mars 2024, la confédération démocratique des travailleurs du Niger, la CDTN a organisé au siège du SNAI une session d’impression de ses responsables syndicaux sur le budget 2024 de l’état ; Selon le secrétaire général de CDTN ,si cette session sur le budget a été initiée au profit des responsables syndicaux affiliés à la confédération démocratique des travailleurs ,c’est au vu des difficultés de tout genre qui ont amené beaucoup de citoyens à spéculer et à s’interroger sur les capacités financières de l’état .C’est aussi du au fait que les syndicats du Ministère des Finances affiliés à la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) ont recommandé à leur Confédération une activité relative au budget national de l’Etat dans le cadre du renforcement des capacités des responsables syndicaux pour mieux contribuer à la promotion de la bonne gouvernance et du dialogue social au Niger. Dans le discours qu’il a prononcé devant les responsables des syndicats affiliés, le secrétaire général de la CDTN, Djibrilla Idrissa a expliqué qu’a travers le thème choisi : « Imprégnation des responsables syndicaux de la CDTN sur le budget 2024 de l’Etat », la centrale qu’il dirige vise aussi à contribuer à la promotion de la bonne gouvernance et du dialogue social dans notre pays. De façon spécifique , cette session d’une journée a permis d’Informer les responsables syndicaux sur le processus d’élaboration et d’adoption du budget national de l’Etat pour mieux analyser celui de 2024 en recettes et en dépenses et être ainsi en mesurer de formuler au besoin des recommandations aux décideurs pour mieux parfaire sa mise en œuvre .
Il faut préciser que le ministère de l’économie et des finances a encouragé et soutenu cette initiative en désignant deux experts qui ont entretenu les responsables syndicaux de la cdtn sur deux thèmes assez instructifs avec comme premier theme sur les généralités sur le budget (définition, élaboration, objectifs, différents types de budgets, évaluation),et le second Thème a porté sur la Présentation du budget 2024 de l’Etat avec un accent particulier sur les prévisions relatives à la création d’emplois.
Aussi le directeur général de l’emploi SAIDOU MARAYE MOUSSA qui représentait son ministère a salué cette initiative de la confédération démocratique des travailleurs du Niger CDTN, en ce qu’elle prouve tout l’intérêt de cette centrale syndicale à contribuer à la compréhension et à accompagner le gouvernement de transition dans l’atteinte des objectifs qu’il s’est donné à travers le budget 2024.Le choix fait d’organiser cette session de renforcement des capacités de ses membres sur les finances publiques, montre que la CDTN n’a pas une vision étriquée du syndicalisme a poursuivi le directeur général de travail SAIDOU MARAYE MOUSSA, il a par la suite encouragé les responsables syndicaux de la CDTN à s’approprier et à se familiariser avec le processus d’élaboration d’exécution du budget et des dépenses publiques.
Rachid Maman
ONU Femmes salue les 28 années de combat de la CONGAFEN !
Ce jour vendredi au matin du 26 janvier 2024, le siège national de la coordination des ONG et Associations féminines du Niger, CONGAFEN avait rompu avec son calme habituel et donnait une ambition particulière de grande manifestation tant par l’engouement et la présence effective des représentantes de toutes les structures associatives membres de la coordination des ONG et associations féminines du Niger qui se sont données rendez vous pour accueillir un visiteur de taille , la représentante résidente de ONU Femmes au Niger .
C’est à la tête d’un important regroupement des femmes que la présidente de la CONGAFEN madame Kako Fatima a ainsi accueilli madame Rachelle DJANGONE MIAN et sa délégation, dans une ambition des plus détendues, dans un esprit d’hospitalité reconnue à la femme nigérienne.
Avant les échanges proprement dits, la présidente de la CONGAFEN, Mme Kako Fatima a d’abord procédé à une présentation de la coordination et ses structures membres, elle a ensuite salué cette visite de la représentante résidente de Onu Femmes qui est une première du genre d’un partenaire de cette envergure : ONU femmes a honoré la CONGAFEN a-t-elle ainsi martelé.
Madame Kako Fatima a par la suite fait un rapide bilan du partenariat qui a toujours existé entre ONU Femmes et la CONGAFEN, c’est son premier et le plus fiable des partenaires de la structure.
En effet ONU femmes fut le premier partenaire qui a accompagné la CONGAFEN en finançant le projet Spotlith axé sur les violences basées sur le genre. Aussi ONU femmes a régulièrement accompagné les femmes nigériennes dans l’important programme portant sur la participation politique de la femme et la scolarisation de la jeune fille, auquel il faut ajouter l’encadrement et l’accompagnement dans le plaidoyer et le suivi des textes de la CDEF et le protocole de Moputo.
La CONGAFEN: 28 années d’engagement salué par les nations unies :
A son tour, la représentante résidente d’ONU Femmes Mme Rachelle DJANGONE MIAN a dans ses propos liminaires expliqué les objectifs de cette visite entre autre : « je suis venue féliciter la CONGAFEN pour le travail historique abattu pendant 28 ans pour la promotion des droits de la femme au Niger. »
Aux yeux d’ONU femmes, la CONGAFEN est un acteur majeur incontournable sur les questions de femmes ; aussi la représentante d’ONU Femmes Mme Rachelle DJANGONE MIAN a profité de cet échange pour exprimer sa solidarité et de celle de son organisation aux femmes et aux filles du Niger dans le contexte actuel, celui de la transition militaire.
Aussi elle a insisté sur la nécessité pour les femmes de resserrer leurs rangs au tour de la CONGAFEN dans le plaidoyer et le lobbying pour que les avancées et les acquis obtenus durant toutes ces années de labeur soient sauvegardés pendant toute la durée de la transition et au sortir des assises du prochain dialogue inclusif : ‘’il faudrait que les besoins et les aspirations des femmes et des filles soient effectivement prises en compte ’’
C’est d’ailleurs pour toutes ces raisons que la représentante d’ONU Femmes a réaffirmé que son organisation continuera à accompagner la CONGAFEN et ses structures membres dans la promotion du leadership et la participation de la femme à la gouvernance politique ; Madame Rachelle DJANGONE MIAN a également conseillé à la CONGAFEN, comme elle l’a toujours fait, à poursuivre le plaidoyer pour l’autonomisation de la femme et l’éducation de la jeune fille et des enfants en général.
La CONGAFEN : pour une synergie nationale dans la promotion des droits de la femme.
La visite de la représentante de Onu Femmes lui a ainsi permis d’échanger directement avec les représentantes des structures sur les efforts pour continuer le plaidoyer dans la promotion des droits de la femme ; l’occasion a été saisi par la présidente Mme Kako pour demander solennellement à ONU Femme de continuer à accompagner la CONGAFEN et ses structures membres dans la protection et la promotion des droits de la femme et des filles .
En fin la CONGAFEN, structure d’envergure nationale ambitionne ainsi de lancer très prochainement des actions dans une synergie sur l’ensemble du pays à laisser Mme Kako Fatima à la fin de cette visite de la représentante de ONU femmes au siège de la CONGAFEN.
En fin de cette visite, Mme Rachelle DJANGONE MIAN a laissé entendre que ONU Femme en tant qu’agence des nations unies soutiendra la CONGAFEN dans la réalisation de ses objectifs aux quels il faut ajouter la promotion de la paix durable à laquelle l’organisation que dirige Mme Kaka Fatima se déploie de façon permanente et conséquente.
ONU femmes se positionne désormais comme l’avocat de la CONGAFEN pour mobiliser les partenaires techniques et financiers, les bailleurs de fonds des agences des nations unies pour soutenir la coordination des ONG et associations féminines du Niger qui, avec peu de moyens a fait des efforts pour faire bouger les lignes et rendre une réalité les avancées en matière de genre .
Amina Abdou
Célébration du 75 anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme : le secrétariat exécutif national du CODDHD demande au cnsp de prendre en compte la composante « droits de l’homme et libertés fondamentales » dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques au cours de la transition .
10 Décembre 1948-10 Décembre 2023, cela fait 75 ans qu’avait été mis sur les fonts baptismaux, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et des Peuples(DUDH), document historique de référence de portée mondiale, sous la houlette de l’Organisation des Nations Unies face aux barbaries que l’humanité a connues à la sortie des deux guerres mondiales.
C’est le texte fondateur de la reconquête de la dignité humaine, par excellence, et sa connaissance est indispensable de nos jours car elle participe à la construction progressive de la citoyenneté ainsi qu’à l’acquisition d’une culture humaniste.
La célébration de cette date mémorable par la Communauté internationale sous le thème « Liberté, Egalité et Justice pour tous » permet de faire l’état des lieux de l’application de ce Document de référence internationale dans le monde et au Niger en particulier sans occulter la mise en œuvre concrète des dispositions des deux pactes qui en constituent l’ossature. Il s’agit du pacte international relatif aux droits civils et politiques et celui relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. En outre le bilan de la mise en œuvre de cet arsenal juridique dans nos Etats permet également de souligner les efforts qui sont faits sur le volet sensibilisation et mobilisation du fait de son héritage, de sa pertinence et du militantisme qu’il inspire dans la vie des peuples.
Comme l’a dit le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, « il est incontestable que nous devons reconquérir l’universalité des Droits Humains, leur caractère indivisible et retrouver un nouvel élan capable de motiver les jeunes du monde entier » ;
En effet, l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé le 10 Décembre, de chaque année, journée des Droits de l’Homme afin de promouvoir auprès de tous les peuples, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, l’idéal commun à atteindre par tous et pour toutes les Nations.
Au regard de tout ce qui précède :
Le SEN/CODDHD constate que ces thèmes évoqués ci-haut sont d’actualité et pertinents qu’ils l’étaient lorsque les pactes ont été adoptés il y a 50 ans ;
Le SEN/CODDHD constate des difficultés dans la mise en œuvre de certains droits consacrés par les Instruments Juridiques Internationaux auxquels l’Etat du Niger a souscrit et repris par les différentes législations nationales et notamment les différentes constitutions sous l’ère démocratique,
A l’issue de cet examen, le SEN/ CODDHD :
Bonne fête à la communauté des défenseurs. Qu’Allah bénisse le Niger et son peuple. Amine.
POUR LE CODDHD,
LE SECRETAIRE EXECUTIF.
Me HAMANI ASSOUMANE.
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On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter. Emmanuel Kant