La leçon à retenir du 8eme congrès du pnds :
La Politique c’est du sérieux à tarayya !
C’est cette leçon et ce signal que les militants et les principaux responsables du parti nigérien pour la démocratie et le socialisme le PNDS viennent d’administrer à tous ces jeunes qui aspirent créer ou diriger des partis politiques et aux autres formations politiques du pays avec la tenue du huitième congrès ordinaire de ce parti tenu le 24 et 25 Décembre dernier ; en effet avec l’élection de Foumakoye Gado à la présidence du comité exécutif national , c’est pour la deuxième fois que le parti rose vient de passer avec brio un exercice ou la plus part des partis politiques du Niger ont échoué .
Ainsi à l’unanimité des congressistes, le nouveau président a été élu, succédant ainsi à Mohamed Bazoum élu président de la république depuis la dernière présidentielle, il a été ainsi lorsque Issoufou Mahamadou premier président du parti avait accédé à la fonction présidentielle en 2011, il fut, par décision d’un congrès, remplacé par Mohamed Bazoum. Aussi pour une première dans l’histoire de la vie des parti politiques, les nigériens étaient agréablement inspirés de la participation en toute humilité de l’ancien président de la république qui a exercé et quitté le pouvoir de façon démocratique et non déposé par force pour parler comme les militaires , premier président du parti , Issoufou Mahamadou a naturellement prononcé un discours unificateur.
Pour qui connait l’histoire de la politique au Niger, la majorité des chefs des partis politiques sont allergiques à l’alternance, beaucoup pensent rester à vie à la tête des partis politiques, c’est cela qui a toujours été la source des crises et d’éclatement de plusieurs partis politiques qui sont devenus l’ombre d’eux même.
Les exemples sont légions mais l’on peut juste citer le cas du Moden Fa loumana ou après ses déboires avec la justice suite à l’affaire des bébés importés, la succession de Hama amadou à la tête du parti a fini son épilogue devant le juge contre Noma oumarou et lui-même Hama Amadou ne s’était il pas retrouvé en procès contre seyni Oumarou pour le contrôle du MNSD Nassara sous le régime de Tandja Mamadou ?
L’autre cas c’est celui de l’ancien de la république Mahamane Ousmane qui aussi été en procès d’abord avec cheffou Amadou, puis avec Abdou Labo pour le contrôle du CDS rahama qu’il perdit plus tard.
Quoi que penseraient certains citoyens de la politique, le PNDS tarrayya montre la voie à suivre aux générations futures pour dire que la politique c’est un choix sérieux et non une boutique qu’on ouvre pour les besoins des élections, les partis politiques ont besoins dés leur création de repères et des ambitions patriotiques qui doivent garder unis ses principaux animateurs.
C’est d’ailleurs forts acquis à ce principe que les militants du pnds tarrayya ont apporté un cinglant démenti aux oiseaux de mauvaise augure en déjouant tous les pronostics qui prévoyaient un déluge dévastateurs au pnds tarrayya devait souligner le nouveau président du parti Foumakoye Gado.
