L’exercice auquel le président Mohamed Bazoum s’est livré et quoi que l’on dise et de quelque bord politique que l’on soit, a son caractère d’élégance, de charme et de responsabilité ; en effet il n’est pas donné à tous les dirigeants de venir s’assoir pour faire l’état des lieux, une sorte de bilan et des perspectives envisagées dans un domaine aussi complexe que celui de la sécurité dans le contexte actuel.
Le président Mohamed Bazoum l’a ainsi fait dans un sens assez pédagogique qui a ainsi donner une occasion rare aux représentants des couches sociales et politiques du pays de comprendre la démarche du gouvernement dans tous les projets mis en œuvre dans la gestion de la question sécuritaire , les démarches en cours et celle prévues à l’avenir ;
Le chef de l’état a ainsi parlé en tant que président de la république et en tant que père de la nation qui doit s’assurer de mesurer, de sonder les attentes de ceux qui ont désormais le regard tourné sur lui pour mieux amener le bateau Niger à bon port.
Cet exercice auquel le président de la république a , à tout point de vue permis de faire bouger les lignes au sein d’une certaine opinion manipulée à dessein et intoxiquée qui , en fin de compte a compris que lorsqu’il s’agit de la sécurité des nigériens , il n’y a pas un bord par là et un autre de l’autre côté.
Pour preuve la sortie médiatique du président Bazoum a cloué la bouche aux plus zélés des animateurs de la toile sur le sujet à l’exception de quelques petits acteurs politiques, sans aucun poids électoral qui cherchent à sortir la tête de l’eau.
pour l’heure il est juste attendu la session de l’assemblée nationale dans les prochains jours avec les débats parlementaires ou chaque élu doit faire prévaloir son titre et c’est sur ce terrain l’opposition politique doit montrer sa bonne fois pour convaincre les nigériens qu’elle est véritablement républicaine en allant dans le sens du choix qui permettrait de renforcer les capacités du Niger dans la lutte anti –terroriste en votant pour le projet de repositionnement des forces Barkhanes et Takouba sur la frontière nigéro-malienne : toute autre considération n’est que la pure subjectivité .
Maman Mazouga