Les postes des maires dans le viseur des osc!
Depuis que le conseil national pour la sauvegarde la patrie a dénoncé les accords militaires entre le Niger et la France et que certains acteurs de la société civile s’étaient illustrés par l’agitation permanente à la place de la résistance (rond point escadrille), beaucoup avaient pensé être dans l’ état d’esprit de disposer de légitimé pour indiquer et dire le sort qui doit être celui des autres citoyens. Il est ainsi devenu très fréquent d’entendre des acteurs qui pensent mieux savoir que le cnsp la personne qu’il faut nommer ou maintenir à un poste de responsabilité dans les temps qui courent.
Ainsi depuis quelques semaines, les membres et les conseillers municipaux sont dans le viseur des organisations de la société civile qui ne cessent de réclamer leur mise en congé.
Que reproche-t-on à ses élus locaux ? Ne sont ils pas par essence l’émanation du peuple ? Le vrai peuple des quartiers et des villages ?
Mais il se murmure que leur tord est d’avoir été élus et travaillé pendant la période d’avant les événements du 26 juillet 2023, cet argument peut ‘il tenir la route pour que soit sacrifiés sur l’autel de quel projet des organes aussi importants de gestion concertée des collectivités ? d’ailleurs l’ensemble des conseillers municipaux ne sont ils pas issus de toutes les sensibilités politiques du pays ceux qui étaient aux commandes comme ceux de l’ancienne opposition ?
Pour certains au même titre que l’assemblée nationale a été dissoute, il faut aussi dissoudre les conseils municipaux, mais le cnsp a-t-il seulement que ca à faire et revenir chercher 256 dossiers à traiter alors qu’il a d’autres dossiers plus urgents et prioritaires, par exemple celui de la sécurité, du dossier de l’alliance des états du liptako Gourma et des dossiers devant la cour de la CDEAO ?
Visiblement derrière ce combat et cette revendication, il semble que certains membres de la société civile qui ont lamentable raté les postes de ministres ou directeur généraux des sociétés, cherchent coute que coute à obtenir les poste des maires de villes et communes bien qu’ils n’ont aucune expertise ou expérience dans la gestion des municipalités.
En décidant dés les premières semaines de son arrivée de garder les conseils municipaux dans leur structuration actuelle, le conseil national pour la sauvegarde de la patrie a opéré un choix judicieux car les décisions qui engagent les mairies sont prises à l’issue des débats entre les membres qui proviennent de sensibilités et de catégories sociales diverses, ce qui est gage de transparence et d’objectivité.
En décidant de maintenir et de garder les organes délibérant des différentes entités décentralisées, le conseil national pour la sauvegarde la patrie voulait certainement profiter du capital d’expérience en la matière.
L’on se rappelle qu’en son temps, Feu président Tandja Mamadou avait choisi de garder les conseils municipaux qui étaient pourtant en fin de mandat pour éviter de perturber le processus de décentralisation en pleine expérimentation pour rester dans l’esprit des accords de paix signés avec l’ex rebellion.
Il y va de l’intérêt et de la crédibilité des organisations toute catégorie confondue désormais de cesser de penser être en droit de vouloir régenter la marche du pays au risque de perdre en crédibilité et en auro auprès des citoyens et des observateurs nationaux et internationaux.
A titre d’exemple la nomination et le maintien du président de la cour de d’état qui prêté serment le 16 novembre 2023 a été réponse sanglante à tous ceux ont pensé pouvoir dicter au cnsp ce qu’il doit faire ou ne pas faire.
Certains camarades n’hésitent point, le font-ils sciemment ? Ignorent ’ils sont royalement les règles de procédure judiciaire jusqu'à penser qu’il suffit de le proclamer pour arrêter des personnes qui ne sont pas à leur gout : la manifestation échouée de Gamatche Mahamadou pour exiger l’arrestation sans aucune forme de procédure judiciaire l’ancien président de la république Issoufou Mahamadou fut un exemple patent.
Ceci est valable pour tous les citoyens , Il faut désormais savoir ce que nous voulons, pour éviter autant que possible tout ce qui a été précédemment décrié comme erreur et déviation, mais curieusement depuis le 26 juillet certains concitoyens se sont érigés en distributeurs de carte de patriotisme avec comme critère la dénonciation de la France , les troupes françaises , chose somme toute qui est derrière nous, il faut désormais s’interroger avec lucidité sur la situation du pays qui, est somme toute préoccupante , se nourrir d’un optimisme Bea risquerait de rendre plus durs les prochains jours et mois avec la décision de la cour de justice de l’Uemoa qui refuse de sursoir aux sanctions infligées à notre pays.
Il est plus que impératif de se questionner sur ce que sera demain , quitter le champ de lamentation et se tenir droit dans ses bottes pour regarder en face et assumer tout ce que la cedeao pourrait décider en laissant ouvertes toutes les possibilités de résolution des divergences perçues ca et là .
C’est justement ce que les militaires au pouvoir au Niger, au Burkina faso et au mali ont compris en lançant l’alliance état du sahel AES.
Si Aujourd’hui si tous les acteurs sont unanimes qu’il faut un changement radical, il faut remodeler le citoyen de demain, il faut alors jouer balle à terre et mettre de coté les agendas inavoués, les planifications, l’élaboration des stratégies de type revanchard et mesquin, c’est à ce prix que l’histoire et la postérité salueront les actes et les prises de position d’aujourd’hui, et le contraire serait une catastrophe et la future génération nous demandera des comptes sur les mises en veilleuse temporaires des régimes démocratiques.
C’est avec tout le monde que sera construit Le Niger de demain !