L’initiative zero classe bloquée à Niamey :
Oumarou Dogari otage des groupes d’intérêts.
Les mairies sont considérées par l’opinion à tort ou à raison comme de véritables milieux d’affaires ou se croisent combines, montages de faux dossiers tant dans l’octroi de marchés, le recrutement de parents, amis et connaissances, les lotissements frauduleux avec un appétit hors commun pour les espaces publics. Mais pour que le système marche il aura fallu que soient ainsi constitués de groupes d’intérêt très puissants tant composés d’agents de la mairie ,tantôt de conseillers élus et de prestataires de services ; ces groupes d’intérêt aujourd’hui tapis dans les différentes mairies font la pluie et le beau temps et ont une grande influence sur le cour des événements dans les mairies du pays , Pour preuve il suffit qu’un programme croise leurs intérêts pour que toute une machine s’active pour renverser la tendance en leurs faveurs : la ville de Niamey quoique la capitale du Niger n’échappe pas à la règle .
De quoi s’agit ‘il, pour revenir au cas spécifique de la ville Niamey ou trône le député Maire Oumarou Dogari Moumouni , il s’agit de l’initiative zero classe paillote dont il est porteur d’ambition depuis le 6 juillet 2022 date de son lancement , et depuis cette date tout est malheureusement au point zéro .
En effet malgré les bonnes volontés qui se sont exprimé à savoir les partenaires financiers, operateurs économiques, institutions prêts déjà à injecter quelques 800 millions de francs, tout semble être remis dans les tiroirs.
Le comité ad hoc chargé de faire le plaidoyer ne sait plus ce qui se passe, aucune communication n’est envisagée, zero réunion depuis et beaucoup se demandent à quelques jours de la rentrées scolaire si réellement l’initiative zero classe version Niamey connaitra un début d’exécution.
L’opération zero paillote prise en otage
Tout se passe comme si le président du conseil de ville de Niamey n’est pas pressé de finir avec les classes paillotes à Niamey, s’il avait ne serait ce lancer la construction d’une seule classe le président du conseil de ville de Niamey pourrait être compris et pardonné.
800 millions déjà annoncé c’est qu’en même assez significatif et les promesses aussi des particuliers locaux qui attendent que leur soit indiqué des sits pour construire, mais tout est mis en veilleuse.
Tout ce que nous savons ce que la veille de toutes les rentrées scolaires est objet d’activisme et d’intérêt particulier pour certains groupes de personnes qui négocient les marchés de conception de classes paillotes et qui selon les investigations se partagent quelques 400 millions de bénéfices rien qu’au titre de la ville de Niamey sous le dos de la mairie donc du contribuable .
C’est aujourd’hui les bénéficiaires des contrats de paillotes sont dans une position de prolongation et mettent tous les moyens et chances de leurs cotés pour retarder l’élan de l’initiative zero classes paillotes pourtant saluée par tous les partenaires sociaux de l’école : parents d’élèves, syndicats des enseignants ainsi que les scolaires à travers l’USN.
Il revient aujourd’hui impératif de donner un cout d’accélérateur à cette initiative qui vise d’une part à mettre les élèves dans de meilleurs cadres d’apprentissage d’une part et aussi mettre fin aux récurrents incendies pour tourner la page perte en vie d’innocentes âmes venus s’instruire .
Si le député maire de Niamey Oumarou Dogari a des difficultés pour s’affranchir du dikta des groupes d’intérêts, il revient aux membres du conseil de ville d’assumer leurs responsabilité et de lui imposer une démarche allant dans le début de mise en œuvre de l’initiative zero classa paillote : il n’est jamais tard pour bien faire.
Par Oumarou Gado