Le Niger de Issoufou à Bazoum :
D’un champion à un autre
C’est désormais acté par le sommet des chefs d’état de l’union africaine, le président Mohamed Bazoum devient le champion sur l’industrialisation en Afrique, une tache que le président nigérien a accepté et qui lui sied bien au regard du rôle important que joue le Niger dans ce processus déterminant pour notre continent.
Comme son prédécesseur issoufou Mahamadou , Mohamed Bazoum réussira certainement dans la mobilisation et l’incitation de ses pairs africains à fournir les efforts pour une africaine ou l’industrialisation sera une réalité au bonheur des peuples , le ton a été donné par le président Niger dans son discours à l’ouverture du sommet , un discours qui a appelé à la responsabilité de tous et qui s’est voulu réaliste ,modéré pour d’aussi grande ambition mais qui montre aussi que le champion de l’industrialisation mesure la porte de ce rôle historique qu’il porte sur ces épaules .
Le double sommet sur l’industrialisation et la diversification économique et la zlecaf est assurément l’un des plus importants rendez qu’aura tenu l’union africaine tant par l’importance des points débattus que par l’espoir qu’a suscité la réunion de Niamey quant à l’engagement des pays dans l’atteinte des objectifs de développement durable 2030 et de l’agenda 2063 .
Ce sommet se tient ainsi à un moment crucial de l’histoire du continent grâce aux efforts consentis par les leaders africains dont le champion de la zlecaf, Issoufou Mahamadou qui est aujourd’hui à féliciter pour son engagement à faire de la zlecaf une réalité, ce sur quoi a insisté le président Mohamed Bazoum qui vient ainsi d’être désigné champion de l’industrialisation en Afrique ;
le champion de l’industrialisation est tout optimiste à l’image de cette jeunesse africaine pleine d’énergie qui multiplie les initiatives et constituera la majorité des deux milliards d’africains de 2063, mais toute fois le président Mohamed Bazoum a appelé au sens de réalisme des uns et des autre et à ne pas fermer les yeux sur le faible niveau de l’industrialisation de l’économie de notre continent.
Même avec une faible part du commerce mondial, l’Afrique a cependant des opportunités à saisir, forte de la richesse de son sous sol, elle doit appréhender la situation mondiale actuelle et ce sera sans dogmes et sans filtre idéologique ;
Pour réussir cette industrialisation, il est donc nécessaire de définir les priorités dans une démarche tout aussi prudente dans l’utilisation des ressources.
Mais pour mener à bon port ce projet, il faut à l’Afrique une population en bonne santé et éduquée, ayant accès facilement à l’eau, l’alimentation, l’habitat, l’energie ou encore le transport et la communication.
Reussir ce pari, c’est justement garantir l’éducation à une population de plus en plus jeune et nombreuse, en s’assurant d’en avoir les moyens d’où l’impérieuse nécessité de maitriser la transition démographique a soutenu le champion de l’industrialisation.
L’Afrique ne restera pas en vase clos ,elle doit s’inspirer des points forts qui ont fait la réussite des autres parties du monde mais aussi saisir toutes les opportunités qui sont à sa portée de main en valorisant ses points forts , il est étonnant qu’un pays comme le Niger qui a un des plus grand cheptel en Afrique importe du lait de la France ou de Hollande et que ses voisins importent de la viande de l’argentine et nouvelle Zélande : faits étonnants a explique le président nigérien devant la tribune de l’UA .
Le champion de l’industrialisation a en effet une large vision des apports que chaque secteur peut apporter les transports et les communications sont un vecteur important à ne pas négliger pour l’interconnexion du continent
En fin pour profiter de tout son potentiel l’Afrique doit beaucoup d’investir dans l’éducation de base, la formation professionnelle, la recherche et l’enseignement de haut niveau.
Par Oumarou Gado