Le Président de la République, Mohamed Bazoum, a présidé le mercredi 25 mai 2022 au Palais de la Présidence, une réunion de haut niveau sur le Programme pôle agro-industriel. L'objectif de la rencontre est de faire le point sur le lancement bientôt du Programme des Pôles agro-industriels intégrés en créant un parc agro-industriel dans chaque région du pays pour la transformation et la commercialisation des produits issus des chaînes de valeurs retenues.
Cette réunion de haut niveau s’est déroulée en présence du Premier Ministre, du Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, du Ministre d’Etat, Ministre des énergies renouvelables, du Ministre de l’Agriculture, du Ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des jeunes, du Ministre du commerce, du Ministre de l’élevage ainsi que du Ministre de l’aménagement du territoire et du développement communautaire.
Le Programme des Pôles agro-industriels est destiné à la transformation structurelle de notre agriculture, conformément au programme d’industrialisation dénommé « Une Région, Une Industrie » prévu au Programme de campagne Renaissance Act III
Notons qu’au Niger, l’agriculture constitue la principale source de revenus pour plus de 80% de la population. Ce secteur joue un rôle déterminant dans la réduction de la pauvreté, la hausse des revenus, et l’amélioration de la sécurité alimentaire. Par ailleurs, notre pays regorge d’importantes ressources en eau de surface et souterraine, réparties sur l'ensemble du pays. Ainsi, l’ambition du président de la République est de « profiter de ce potentiel pour accélérer le processus de transformation structurelle de notre agriculture afin qu'elle assure notre sécurité alimentaire et contribue à la création d'emplois pour les jeunes et la génération de revenus pour les populations ainsi que des devises pour l'Etat ».
Boubacar Hamani LONTO
Le Conseil des Ministres de ce jeudi 19 mai 2022 a adopté, au titre du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de prêt n° 2021029/PR NG 2022 02 00 d’un montant maximum en principal de dix milliards (10 000 000 000) de francs CFA, pour le financement partiel du projet d’appui au fonds de développement de la finance inclusive. Cet Accord a été « signé le 22 février 2022 à Lomé, entre la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et la République du Niger, pour le financement partiel du projet d’appui au fonds de développement de la finance inclusive », précise le communiqué du Conseil des Ministres.
Selon le communiqué, l’Accord objet du présent projet de loi vise globalement à permettre aux populations exclues du système bancaire classique et celles qui sont économiquement vulnérables, notamment les femmes et les jeunes, d’accéder à des services financiers diversifiés, innovants, de qualité et à moindre coût.
De façon spécifique, par le présent projet de loi, il s’agit pour le gouvernement de renforcer les capacités techniques et financières des acteurs ; de promouvoir et de renforcer les articulations entre les banques et les systèmes financiers décentralisés en vue de l’augmentation de l’offre en finance inclusive en faveur des agriculteurs, des artisans, des femmes et des jeunes sans emplois. Ledit projet est également destiné à mettre en place de mécanismes d’appui pertinents et professionnels favorables aux bénéficiaires.
Notons qu’au Niger, plus de 85% de la population n’a pas accès au secteur bancaire classique. Le problème d’accès aux services financiers est l’un des principaux facteurs qui entravent le développement économique à la base, l’autonomisation financière des jeunes et des femmes, ainsi que la baisse du taux de chômage dans notre pays. Ainsi, le présent projet de loi permettra aux populations défavorisées de jouer pleinement leur partition pour un développement durable au Niger.
Boubacar Hamani LONTO
Le12 Mai dernier , le Moden FA loumana Africa a célébré son 13 anniversaire dans un contexte tout aussi particulier ; en effet dans un point de presse qu’il a animé le président du parti Noma Oumarou a dit à qui veut l’entendre qu’il reste le légitime et légal président du parti , il a ainsi brandi la décision de la cour d’appel de Niamey en date du 04 avril 2022 qui l’a réconforté dans sa position.
Le 13 Emme anniversaire du Moden Fa loumana intervient dans un contexte d’insécurité grandissante avec ses victimes et les déplacés qui se comptent par centaines voire milliers , à cela il faut ajouter le déchirement que le parti vit depuis 2019 et c’est pour ces raisons que cet anniversaire est célébré le plus humblement possible avec toutes les prières de paix , de sécurité ,de miséricorde pour le Niger et de cohésion pour le parti a ainsi précisé Noma Oumarou.
Faisant la genèse de la crise que vit son parti depuis 2019, crise due selon Noma Oumarou à la tenue des assises du 3 Emme congrès ordinaire conformément à l’article 59 des statuts qui imposent la convocation du congrès tous les quatre ans.
Tout a commencé quand l’ancien président du parti (Hama Amado) avait eu un empêchement suite à sa condamnation devenue définitive , empêchement qui l’interdit d’être président d’un parti politique selon la charte des partis politiques et aussi selon le code électoral il ne pouvait pas être candidat aux élections ; Donc il s’est posé un besoin urgent de régler toutes ces questions au 3 Emme congrès du parti : designer un président et un candidat aux élections.
Un Feuilleton judiciaire toujours en cours
Noma Oumarou explique que le feuilleton judiciaire n’est pas encore clos, il y’a une assignation au fond qui n’a pas été vidée.
En rappel c’est lorsque que le 04 aout 2019 lorsqu’il convoqua le congrès de Dosso que certains de ses camarades qu’il qualifie de rebelles avaient convoqué une assemblée générale pour constater sa démission.
OR explique Noma Oumarou, selon les textes du Moden Fa loumana et confirmé par le juge, seul le président du parti a l’exclusivité de la convocation et de la présidence des instances nationales et malgré ses victoires judicaires et sa volonté de stabiliser le parti il s’interroge encore sur les réels motivations de ses camarades.
Aujourd’hui Noma Oumarou se dit réconforté puisque le 04 avril 2022, la cour d’appel Niamey rendait une décision qui le confirme président du parti.
Noma dénonce l’ingratitude en vers sa personne.
Le parti Moden Fa Loumana a quinze membres fondateurs dont Noma Oumarou qui fut le premier président du parti qui a passé la main à Hama Amadou à l’issue du premier congrès ordinaire du 10 juillet 2010 pour être deuxième vice-président du parti ; c’est à la suite de la première crise qu’a connu le parti ayant occasionné le départ du 1er vice-président et du secrétaire général que quoi Noma Oumarou a été désigné vice-président ,poste qu’il a occupé jusqu’à la déchéance de Hama Amadou.
Très remonté contre ses pourfendeurs qui l’accusent d’être à la solde des adversaires de Loumana, Noma Oumarou se défend que s’il avait d’autres idées derrière la tête pour vendre le parti, il aurait pu le faire avant parce que le régime au moment du tazarcé avait tout essayé, a-t-il confié devant la presse.
Rébellion contre une décision de justice : Que dit la loi ?
Malgré les décisions, s’est offusqué Noma Oumarou, ses camarades continuent la rébellion contre les décisions de justice : la première décision celle qui le confirmait président par intérim dès le début de la crise, et la dernière en date est celle du 04 avril 2022 le consacrant président légal du Moden Fa Loumana.
En effet sur toute la chaine Noma Oumarou estime que ces camarades ont été déboutés mais ils continuent de faire la rébellion, ignorant les lois de la république.
Réagissant à la désignation du chef de file de l’opposition, Noma oumarou explique que ces sont les travaux du congrès dont Tahirou Seydou se targue avoir été élu qui ont été rejetés par la justice le 04 Avril 2022.
Défiant ceux qui s’opposent à lui de venir au congrès qu’il aurait à convoquer pour, Noma Oumarou sur de sa légalité, promet qu’il renoncera jamais la présidence du parti Moden Fa Loumana africa.
Par Maman Mazouga
Niamey a abrité du 10 au 11 mai dernier à l’hotel Terminus de Niamey, un atelier de formation en pour la ratification du protocole de Maputo par le Niger. Un atelier organisé par le Réseau des femmes leaders pour le développement (RFLD) dont le siège se trouve à Cotonou au Benin. Une vingtaine de femmes venues d’horizons diverses ont vu leur capacités renforcées en matière de technique de plaidoyer relativement au dit protocole qui assure la plénitude des droits de la femme.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mme Kako Fatouma, vice-présidente de la Commission nationale des droits humains ( CNDH), en présence de la maire de la Commune 4 de Niamey, Mme Fouta Mariama.
Dans allocution qu’elle a prononcée à cette occasion, la vice-présidente de la CNDH a souligné que «… les femmes sont victimes de diverses discriminations liées à des stéréotypes culturels et traditionnels ». Elle a expliqué que « Ces inégalités liées au genre prennent parfois des formes graves. Cela se traduit par diverses formes de violence à l'égard des femmes, des pratiques qui empêchent la promotion de l'égalité des genres et constituent des freins à la gent féminine dans la jouissance de ses droits reconnus par beaucoup de nos textes et lois ».
La vice-presidente de la CNDH a expliqué que, « ce sont toutes ces difficultés, ces insuffisances ou ces vides juridiques qui ont conduit le Réseau des Femmes Leaders pour le Développement à organiser cet atelier de formation dans le cadre d’apporter un nouveau souffle au Protocole de Maputo qui est un instrument juridique international ».
Mme Kako Fatouma a expliqué que « Cette thématique de violences basées sur le genre et connexes cadre parfaitement avec les missions de la CNDH qui est une autorité administrative indépendante constitutionnelle prévue par la Constitution du 25 novembre 2010, en son article 44 dans le domaine de la promotion et la protection des droits humains en général et particulier les droits de la femme, des enfants et des personnes vulnérables ».
Pour sa part, la présidente du RFLD, Mme AGUEH Dossi Sekonnou Gloria, a indiqué que « L’objectif général du projet est de disséminer le protocole de Maputo dans toutes les régions du Niger par le plaidoyer ; la participation à travers l’utilisation du protocole de Maputo au Niger. De manière spécifique le projet vise un plaidoyer pour la ratification du protocole de Maputo ».
La présidente du RFLD a egalement rappellé que le Niger a signé le protocole le 6 juillet 2004, mais ne l’a toujours pas ratifié. Elle a souligné que « le protocole à la charte Africaine des Droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits des femmes a été adopté afin de palier aux lacunes observées dans la charte quand au droits des femmes par la deuxième session ordinaire de la conférence de l’union Africaine à Maputo (Mozambique) le 11 juillet 2003 ».
Mme AGUEH Dossi Sekonnou Gloria a également expliqué que « Ce protocole stipule que les droits des femmes sont reconnus et garantis par tous les instruments internationaux relatifs aux de l’homme. Il s’agit de : droit à la participation au processus politique et à la prise de décision ; droit à la paix ; protection des femmes dans les conflits armés ; droit à l’éducation et à la formation ; droit économique et à la protection sociale ; droit à la santé et au contrôle des fonctions de reproduction ; droit à la sécurité alimentaire ; droit à un habitat adéquat ; droit de la veuve, droit de succession ; protection spéciale des femmes âgées et des femmes handicapées etc… »
La présidente du RFLD n’a pas manqué de remercié les partenaires dans la mise en œuvre du projet à savoir l’Agence Suédoise de Coopération Internationale pour le Développement (SIDA) à travers Equality Now et SOAWR.
Cet atelier a été organisé dans le cadre de la campagne « Tous pour le Protocole de Maputo).
Garé.
Le président de la république Mohamed Bazoum était à l’ouverture de la rencontre sur le climat en terre Ivoirienne, le président nigérien a comme à l’accoutumée eu droit à la parole pour partager l’expérience et partager les bonnes pratiques en cours dans notre pays face à un phénomène qui préoccupe ,au delà des pays africains, l’humanité toute entière, le Niger n’est pas allé les mains vides , le discours prononcé le Président Mohamed Bazoum a fait école pour ses homologues .
La rencontre d’Abidjan est d’une importance capitale a estimé le président Mohamed Bazoum puisqu’elle permet d’échanger sur les défis auxquels est confrontée l’humanité, défis qui ont pour noms : changements climatiques, désertifications, pénuries, migrations liées aux changements climatiques et aux insécurités sociopolitiques et surgissements violents de conflits armés de type terroriste etc…
La désertification continue et la dégradation des terres arables qui affectent gravement la planète constituent aujourd’hui les principales causes de l’aggravation des fléaux auxquels il faut ajouter la raréfaction des terres et la perte progressive de la biodiversité a fait remarquer le chef de l’état.
.Les conséquences sont énormes a expliqué le président Bazoum aux participants à la cop 15, cette situation accentue les famines, les malnutritions et les déplacements des populations.
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Quel pays plus que le Niger connait les difficultés liées aux changements climatiques, avec 80 % de sa population vivant de l’agriculture, le Niger connait aujourd’hui une baisse des rendements d’année en année du fait de la dégradation des terres et du changement climatique.
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Le Niger : expérience et forte ambition
Expliquant la situation du pays, le président Bazoum a signalé que le Niger, de part sa situation géographique fait face aux cycles violents et imprévisibles de sécheresse, d’inondations, choses sommes toute qui l’ont amené à placer l’adaptation au changement climatique au cœur des priorités.
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C’est pourquoi a-t-il rappelé , en tant que président de la république l’adaptation au changement est au cœur de mes priorités , d’ailleurs , « notre attention et nos efforts portent sur la gestion durable des terres, sur notre Contribution Déterminée au niveau National (CDN), révisée et adoptée par le Gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat. »
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Aussi rallier les communautés rurales est devenu une nécessité absolue pour le pays, c’est pourquoi il a été décidé de restaurer les terres et pour y faire il s’est avéré nécessaire d’évaluer l’ensemble des biens et services environnementaux des écosystèmes pour les rendre lisibles dans l’économie nationale. , Il s’agit aussi d’encourager le développement des chaînes de valeur y afférentes, de favoriser la création d’entreprises rurales permettant la restauration des écosystèmes détériorés ainsi que la promotion des produits forestiers non ligneux.
Parmi les mesures adoptées ainsi par le Niger il faut signaler l’organisation de concours de lutte contre la désertification primant les meilleurs producteurs ruraux par exemple aussi depuis 2011, ces sont chaque année 213 000 hectares qui sont restaurés.
Devant cette auguste assemblée, le président Bazoum a soutenu que le thème central de la COP 15 « terre vie héritage : de la rareté à la prospérité. » recommande beaucoup plus d’engagements à travers et il a appelé de tous ses vœux le sommet à proposer des contenus opérationnels à la décennie de la restauration des écosystèmes 2021 -2030 adoptée par les nations unies.
L’Initiative de la Grande Muraille Verte, à cet égard est une opportunité pouvant contribuer efficacement à la réalisation des ambitions de la « Décennie de la Restauration des Ecosystèmes 2021-2030 » et de la Table Ronde de Paris de janvier 2021.C’est pourquoi le président du Niger a vivement encouragé l’agence de la Grande Muraille Verte et la commission climat pour la région du sahel à mutualiser leurs efforts .
Le Niger est allé avec un paquet d’ambitions qu’il a partagé avec les participants, il s’agit de la plantation de 500 millions d’arbres chaque année et la restauration de 1million d’hectares de terres dégradées en vue de séquestrer 2,5 millions de tonnes équivalent de carbone.Le président de la république Mohamed Bazoum a terminé son intervention par un appel aux partenaires techniques et financiers de l’agence panafricaine de la Grande Muraille pour accompagner les états africains dans la formulation de projets bancables et de mobiliser les 19 milliards de dollars annoncés en janvier 2021 lors du sommet de la planète tenu à paris.
Par O Gado
La campagne de promotion de branchement que vient de lancer la société nigérienne de l’électricité, la nigelec entre dans le cadre du projet d’expansion de l’accès à l’électricité au Niger (NELACEP), financé par la banque mondiale à hauteur de 135 millions de dollars US, ce projet a pour objectif d’accroitre l’accès à l’électricité au Niger.
En prenant la parole au nom de la banque mondiale, Mme Aïssatou Dicko a précisé que la présente campagne a pour objectif de permettre la réalisation 60 000 raccordements promotionnels supplémentaires afin d’accroitre l’accès à l’électricité pour environ 350 000 personnes.
En lançant officiellement cette activité, le secrétaire général de la Nigelec Mahamadou Arzika a souligné que cette promotion de branchement à l’endroit de toutes les franges de la population en général et des personnes vulnérables en particulier, notamment les femmes chefs de foyers et les personnes en situation de handicap vise à sauter la barrière à l’accès que constitue le prix élevé des branchements, aussi cette promotion vise-t-elle à encourager l’entreprenariat féminin.
C’est pourquoi devait poursuivre Mahamadou Arzika, la clientèle a été subdivisée en trois catégories que sont :
1 la première catégorie est constituée des personnes vulnérables à savoir les personnes âgées de plus de 65 ans, les femmes chef de foyer et les personnes en situation de handicap, pour cette catégorie le branchement de 3 KW coute 10000 FCFA.
2 La deuxième catégorie est constituée de personnes souscrivant un abonnement de 3kw, c’est la catégorie dite sociale, le branchement sera de 15 000 FCFA.
3 la troisième catégorie est constituée des clients qui souscrivent des puissances supérieures à 3 kw, ceux-ci bénéficient d’un branchement promotionnel avec une réduction de 50 % sur le prix du branchement.
Cette promotion de branchement cadre bien avec la politique nationale de la stratégie nationale d’accès à l’électricité SNAE adoptée par le gouvernement en octobre 2018, laquelle stratégie que la banque mondiale a décidé d’accompagner à travers le projet Nelacep.
Le secrétaire général de la nigelec qui a indiqué que l’opération de ces branchements promotionnels concerne l’ensemble des chefs-lieux des régions du pays, a précisé que toutes les dispositions ont été prises et que les agents de sa société sont instruits à tous les niveaux pour satisfaire la demande de la clientèle.
En effet en termes de bilan, déjà dans le cadre de la mise n’œuvre du projet NELACEP, quelques 500 000 personnes ont accès à l’électricité avec les branchements acquis dans 76 000 ménages, c’est pourquoi le secrétaire de la nigelec s’est dit confiant quant au succès de la présente campagne de promotion de branchement.
Selon une étude menée sur les systèmes aquifères de la bande agricole du sud –ouest du Niger, les eaux souterraines disponibles sont estimées à plus six cent soixante-cinq milliards de mètres cube (665 000 000 000) disponibles dans cette zone, avec une recharge annuelle excédant deux milliards de mètres cube (2000 000 000 m3).
Avec ce potentiel dont dispose le Niger , le conseil des ministres a décidé de la création de l’autorité de gestion des ressources en eaux souterraines qui aura pour mission d’impulser une dynamique de développement agro -sylvo pastoral basée sur une utilisation rationnelle des ressources en eaux souterraines.
Une fois cela obtenu, le pays pourrait ainsi relever le défi qu’est celui du cycle d’insécurité alimentaire et lancer son économie sur une trajectoire de production agricole excédentaire par une meilleure exploitation des ressources en eaux souterraines.
En effet, le conseil des ministres tenu le 27 avril 2022 , c’est parce qu’ils n’avaient pas la connaissance des ressources en eau souterraines, que depuis les années 70, les pouvoirs publics ont concentrés tous les efforts pour mobiliser les eaux des surfaces pour les besoins d’irrigation en vue de compléter le déficit alimentaire chronique. Aujourd’hui que les études ont révélé l’importance et la portée de ces ressources en eaux souterraines, le Niger aura, à travers cette autorité, à donner un nouveau souffle au secteur agrosylvo pastoral.
Ce n’est plus un mystère le mouvement patriotique nigérien kishin Kassa a quitté le camp de l’opposition nigérienne pour rejoindre les partis politiques soutenant l’action gouvernementale ; c’était 19 avril soit cinq jours après la décision de leur parti, les six députés siégeant au titre du MPN ont dans une déclaration informé la plénière leur démission du groupe de l’opposition pour rejoindre le groupe MPR jamahouriya et apparentés ; ce ralliement du parti de IYAC à la majorité parlementaire intervient dans un contexte tout aussi particulier pour le président de la république Mohamed Bazoum et son premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou car venant d’engager la responsabilité du gouvernement en soumettant aux élus du peuple le projet de modification de l’axe 1 de la DPG ,la déclaration de politique générale .
Autre l’arrivée de Ibrahim Yacoubou aux cotés président Bazoum coïncide avec célébration de l’an 1 de l’investiture du président de la république à la magistrature du pays , en choisissant ces instants précis et signicatifs le kishin kassa vient de couper l’herbe sous les pieds de ses amis d’hier qui refusent de reconnaitre le travail abattu par le gouvernement en une année ; cela amène les analystes avertis et objectifs à se demander sur l’avenir de l’opposition nigérienne et ses principaux animateurs , si déjà après un an de gestion du président Bazoum , l’opposition politique ne trouve pas à convaincre ses membres d’y rester et les nigériens , pourrait-elle tenir et se relever à la fin du premier mandat du président Mohamed Bazoum qui ,c’est qui est sur briguera un second mandat?
Au passage il faut souligner que cette déclaration a désarçonné le candidat malheureux de la dernière présidentielle, la perte d’un allié comme le MPN kishin aura dans les prochains jours des effets de démotivation dans le cercle de elh Mahamane Ousmane.
Si le bureau politique du Mpn kishin kassa s’est délibérément abstenu de faire une déclaration souvent dite du bureau politique national à laquelle les nigériens sont habitués et il a laissé le soin à ses six députés nationaux de matérialiser et officialiser sa décision par une déclaration solennelle devant l’assemblée nationale qui a annoncé sa décision de rejoindre à compter du 19 avril la majorité parlementaire.
Les six députés de kishin kassa ont ainsi dans la déclaration expliqué que ce ralliement est ainsi bâti sur la confiance, la loyauté, l’engagement et le dévouement.
Aussi ces parlementaires s’engagent ils à contribuer à la promotion des droits et libertés, l’unité nationale et affirmer leur disponibilité à soutenir toutes les axes de politique et les chantiers du président Mohamed Bazoum .
Pour matérialiser leur nouvelle position ils ont voté en faveur projet de modification de l’axe 1 de la DPG portant sur la sécurité, exposé et défendu par le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou.
Par Maman Mazouga
Le 23 avril dernier, à la demande de l’exécutif, les parlementaires nigériens étaient amenés à se prononcer pour ou contre la déclaration de la politique générale DPG en son axe I consacré à la sécurité. Les enjeux étaient majeurs et impérieux pour le pays au point où le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, à la demande du président de la république Mohamed Bazoum, avait engagé la responsabilité de son gouvernement.
Pour satisfaire aux exigences des lois la république , le chef du gouvernement s’était ainsi présenté devant les élus du peuple pour plaider et défendre le texte en débat et il n’ya pas eu de surprise , la majorité des députés ont donné quitus au gouvernement pour voir s’effectuer le redéploiement des forces Barkhane et Ta kuba dans notre pays ; sur le plan pratique le Niger peut désormais permettre aux forces alliées d’opérer conjointement avec les militaires nationaux dans la traque des terroristes et ou des djihadistes.
Malgré les agissement de la minorité parlementaire, c’est avec un record de 131 voies pour ,31 contre et zéro abstention ,que le texte est passé sans appel , chose somme toute qui est conforme à la position du Niger qui a toujours plaidé pour une coalition internationale de lutte contre le terrorisme au sahel et pour la pérennité du financement de cette lutte ,vu son poids sur le budget des états sahéliens qui font par ailleurs face à de nombreux défis a expliqué le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou.
Quelles leçons tirées de cet exercice qui vient de se dérouler ?
La première leçon est que le gouvernement a bien réussi à faire voter le texte, ce qui lui confère la légitimité et la légalité pour désormais agir.
La deuxième leçon est que la majorité parlementaire a par cet exercice jaugé de sa cohésion et réconforté son unité en arrachant à l’opposition six de ses députés
La troisième leçon est que l’opposition politique a confirmé son opposition au texte, elle s’est affaiblie avec le départ du Mpn kishin kassa .
Si tant est que le présent texte est si mauvais tel que l’opposition politique l’a fait croire, pourquoi elle ne l’attaquerait pas devant le juge constitutionnelle.
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On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter. Emmanuel Kant