Dépravation des mœurs
Des engagements politiques rassurants pour freiner l’ampleur du phénomène LGBT
Suite au remous sociaux déclenchés par le phénomène LGBT qui gagne de plus en plus de terrain au Niger, et surtout en prélude à une marche projetée dans le cadre de la promotion de ce ‘’genre’’, les autorités en charges de la préservation des mœurs ont promis d’être fermes sur le respect des valeurs positives nigériennes. La marche qui cache bien les objectifs réels des organisateurs ne se tiendra plus, et cela au grand bonheur des nigériens jaloux de leurs valeurs chèrement héritées des ancêtres.
En effet, considérée jadis considérée comme une société puritaine où les valeurs morales et sociales étaient saines et respectées par tous, nous assistons malheureusement au quotidien à une décadence de ce riche trésor culturel.
En effet, avec l’avènement des réseaux sociaux, les uns et les autres s’adonnent de plus en plus à toutes sortes d’abus qui jurent avec nos us et coutumes. Ce qui d’ailleurs explique aujourd’hui tous ces phénomènes répréhensibles, longtemps méconnus de notre société. On peut citer entre autre la délinquance juvénile à travers la drogue et la criminalité, mais surtout le phénomène de l’homosexualité qui regroupe les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT).
Les causes de tous ces travers ont plusieurs origines. Il y a la défaillance des pouvoirs publics qui laissent certains bailleurs ou PTF introduire le respect de certains droits comme celui de cette catégorie malsaine de personnes (LGBT) comme conditions à leur appui aux différents budgets nationaux, la démission des parents qui ne contrôlent plus les activités et les fréquentations de leurs enfants, la pauvreté endémique, le chômage, l’inadéquation du système éducatif, l’absence d’une politique nationale de valorisation de nos coutumes, l’appât du gain facile et l’influence de la culture occidentale.
Suite à l’apparition de ces nouvelles pratiques LGBT au Niger, et surtout au regard de l’ampleur du phénomène, une proposition de loi a été initiée par une des membres du parlement, et transmise à l’Assemblée Nationale déjà, le 07 décembre 2022.
Il s’agit d’une proposition de loi portant répression des actes impudiques ou contre nature sur une personne de même sexe.
Le souci et l’objectif de la député et ses collègues qui en sont d’ailleurs tous favorables, résident dans la protection du mariage et de la famille en y prévoyant pour ce faire des dispositions pénales spécifiques, réprimant les pratiques homosexuelles et autres actes impudiques assimilés.
Cette nouvelle loi qui vise à définir de façon spécifique et précise tout ce qui est impudique et, le sanctionner comme tel permettra de corriger les lacunes du dispositif actuel qui ne permet pas au juge d’apprécier aisément les atteintes à la pudeur publique qui demeure jusque-là une notion fourretout. L’avantage de cette loi sera donc désormais de définir clairement et même lister les actes impudiques.
Car, il ne faut pas perdre de vue, que le code pénal prévoit et punit les actes impudiques déjà à son article 275, en prévoyant que : « constitue un outrage public à la pudeur tout acte matériel contraire aux bonnes mœurs commis dans des conditions telles qu’il ait été aperçu ou pu l’être par des tiers dont il est susceptible de blesser la pudeur ».
Toujours dans la même logique, des fléaux moins graves que l’orientation sexuelle ont été érigés en infractions prévues et punies par le code pénal comme c’est le cas de la mendicité, du vagabondage, du proxénétisme, de l’ivresse publique, l’adultère, à plus forte raison le phénomène LGBT qui tombe dans l’atteinte à la pudeur publique.
Tout ceci pour dire que, les textes pour sanctionner ces comportements qui prennent de l’ampleur existent ainsi que, les institutions chargées de les appliquer pour protéger la société.
Tout de même, il est bon de clarifier les textes et de prendre en compte les nouvelles formes d’infractions, tout comme il est impératif pour le gouvernement de prendre ce problème à bras le corps pour trouver des solutions idoines. Et, au-delà de la répression il semble judicieux de réhabiliter et redynamiser la brigade des mœurs qui a fait la fierté des nigériens il y a quelques décennies, mais aussi de songer à la mise en place d’un comité inclusif chargé de la conception d’une politique nationale de protection et de préservation des traditions et valeurs nigériennes. C’est en tous cas la meilleure recette pour préserver les populations de ces phénomènes qui sont importés et parfois imposés au pays.
M.O.N
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