Journée nationale de la femme : « Le bilan de 32 ans est satisfaisant laissant derrière nous le tableau d’une seule femme au gouvernement ou au parlement » déclare le 1ER Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou .

Journée nationale de la femme :

«  Le bilan de 32 ans est satisfaisant laissant derrière nous le tableau d’une seule femme au gouvernement ou au parlement » déclare le 1ER   Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou .

Comme aux précédentes éditions , la journée nationale de la femme a été cette année célébrée par plusieurs structures et associations féminines à Niamey et à l’intérieur du pays ; la cérémonie nationale a, quant à elle été organisée par le ministère de la promotion de la femme et la protection de l’enfant sous le parrainage du premier ministre chef de gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou , en présence de la première dame du Niger Kadidja Bazoum et de nombreuses femmes de toutes les couches sociales venues nombreuses pour montrer leur adhésion combien elles attache du prix à la dite journée.

‘’ Femme et développement’’ le thème de la 32 eme édition, il cadre parfaitement avec les engagements pris par le Niger au niveau national et international pour promouvoir la pleine participation des femmes aux actions de développement .

cet engagement du Niger a souligné la ministre de la promotion de la femme et la protection de l’enfant Mme ALLAHOURY AMINATA ZOURKALEINI s’inscrit dans les objectifs du développement durable 1 , 8 et 17 du plan de développement économique et social PDES 2022 –2026 et la vision de la politique genre qui, à l’horizon 2027 , vise à bâtir avec tous les acteurs une société sans discrimination ou les hommes et les femmes ,les filles et les garçons ont les mêmes chances de participer à son développement et de jouir des bénéfices de sa croissance .Pour sa part c’est un bilan satisfaisant que le chef du gouvernement tire trente deux ans après l’institution de la journée nationale de la femme , Ouhoumoudou Mahamadou a estimé que la marche historique des femmes nigériennes le 13 mai 1991 a crée une prise de conscience collective sur la place peu enviable de la femme dans la société et sur la nécessité d’un engagement fort du gouvernement pour faire évoluer cette situation .

A l’époque, avait rappelé le chef de gouvernement, les femmes avaient raison , il n’était pas tolérable qu’une seule femme figure au sein du comité préparatoire de la conférence nationale souveraine , ce n’était pas non plus tolerable qu’une seule femme figure dans un gouvernement de plus de vingt ministres ; tirant le bilan trente deux ans après , le premier ministre a indiqué que la situation a évolué dans le bons sens et l’adoption le 8 juin 2000 de la loi sur le quota suivi de sa révision le 24 Juin 2019 ont permis d’améliorer la représentation de la femme dans les postes électifs et nominatifs avec respectivement un quota minimum de 25% et 30%.Ce bilan permet ainsi de dire que nous laissons derrière nous un tableau ou il n’y’avait qu’une seule femme à l’assemblée nationale ou une seule femme au sein du gouvernement, aussi a poursuivi Ouhoumoudou Mahamadou, la situation a positivement évolué avec plusieurs femmes ayant de responsabilité à des postes nominatifs et électifs au parlement.

Oumarou Gado

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