COUP DE GUEULE CES PRATIQUES QUI DÉTRUISENT LES INFRASTRUCTURES PUBLIQUES

COUP DE GUEULE

CES PRATIQUES QUI DÉTRUISENT LES INFRASTRUCTURES PUBLIQUES

Dans la capitale nigérienne, le bien public ne semble pas avoir de la valeur aux yeux de certains citoyens. Des Niamey-villois ne se gênent même plus quand il s'agit de poser des actes qui peuvent nuire à l'intégrité des infrastructures publiques pour construire la leur. Égoïsme ou incivisme, difficile de trancher mais les faits sont tellement graves et fréquents, ils se passent au vu et au su de tous et ça ne dérange personne. En effet, avec l'évolution et le développement économique, des nigeriens nantis investissent dans le domaine du bâtiment. Tous les jours des immeubles poussent comme des champignons dans tous les quartiers, Ce qui est bien et salutaire pour la modernisation de notre chère capitale. Seulement voilà, pour la construction d'une certaine catégorie de maison appartenant à des particuliers, surtout au bord de certaines artères, les entreprises investies pour la construction de l'immeuble utilisent les trottoirs et une partie de la voie pour déposer sable, briques, gravillons, et autres matériaux de construction. Aussi, lors des travaux les eaux se déversent le plus souvent directement sur la voie. Conséquences, plusieurs routes de la capitale se sont dégradées par endroits à cause des travaux de construction d'infrastructures privées. À ce niveau, l'exemple le plus parlant est le sort qui fut réservé à la route NIAMEY gnala au niveau de sa section DAR ES SALAM nouveau pavé où tout est parti de la construction d'une station d'essence. Aujourd’hui, il est quasi impossible d'emprunter une voie, parcourir 2 a 3 kilomètres sans voir du sable et autres matériaux sur une partie de la voie. Par endroits, la circulation est perturbée du fait de cette pratique .il fait dire que cette façon de faire se généralise et son impact sur l'infrastructure publique réalisée à coût de milliards, puisés dans les maigres ressources du contribuable n'est pas négligeable. Bien de voies dans cette capitale se sont dégradées par la faute de simple citoyens qui ont mis leur propre intérêt au dessus de celui du plus grand nombre. L'autre fait qu'il faut combattre avec beaucoup d'énergie, c'est l'érection des dos d'âne sauvages dont les citoyens sont passés maîtres en la matière. Dans nos quartiers, il n'est pas rare de voir des citoyens pour une raison où une autre construire un cassis en bafouant toutes les règles en la matière. Plus grave, certains au lieu de faire un gendarme couché se contentent simplement de détruire les bitumes en faisant un sillon au travers de la voix, le but étant simplement de pouvoir amener les usagers à ralentir. les deux pratiques, en plus de causer des accidents de la circulation détruisent sérieusement les voies publiques. Déjà on crie sur tous les toits que la capitale manque de routes et, pendant que l'Etat s'échine à trouver des ressources auprès des partenaires pour en construire, d'autres trouvent un malin plaisir à détruire le peu disponible. Ces mêmes personnes qui sont promptes à critiquer les autorités quand on parle d'infrastructures, sont les mêmes qui détruisent. Si nous voulons vraiment aller vers le développement, aidons l'État à nous aider en prenant soin du peu qui existe. C'est ça aussi le civisme !

I Banaba

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JOURNAL LA FLAMME

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