Le président de la république Mohamed Bazoum était à l’ouverture de la rencontre sur le climat en terre Ivoirienne, le président nigérien a comme à l’accoutumée eu droit à la parole pour partager l’expérience et partager les bonnes pratiques en cours dans notre pays face à un phénomène qui préoccupe ,au delà des pays africains, l’humanité toute entière, le Niger n’est pas allé les mains vides , le discours prononcé le Président Mohamed Bazoum a fait école pour ses homologues .
La rencontre d’Abidjan est d’une importance capitale a estimé le président Mohamed Bazoum puisqu’elle permet d’échanger sur les défis auxquels est confrontée l’humanité, défis qui ont pour noms : changements climatiques, désertifications, pénuries, migrations liées aux changements climatiques et aux insécurités sociopolitiques et surgissements violents de conflits armés de type terroriste etc…
La désertification continue et la dégradation des terres arables qui affectent gravement la planète constituent aujourd’hui les principales causes de l’aggravation des fléaux auxquels il faut ajouter la raréfaction des terres et la perte progressive de la biodiversité a fait remarquer le chef de l’état.
.Les conséquences sont énormes a expliqué le président Bazoum aux participants à la cop 15, cette situation accentue les famines, les malnutritions et les déplacements des populations.
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Quel pays plus que le Niger connait les difficultés liées aux changements climatiques, avec 80 % de sa population vivant de l’agriculture, le Niger connait aujourd’hui une baisse des rendements d’année en année du fait de la dégradation des terres et du changement climatique.
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Le Niger : expérience et forte ambition
Expliquant la situation du pays, le président Bazoum a signalé que le Niger, de part sa situation géographique fait face aux cycles violents et imprévisibles de sécheresse, d’inondations, choses sommes toute qui l’ont amené à placer l’adaptation au changement climatique au cœur des priorités.
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C’est pourquoi a-t-il rappelé , en tant que président de la république l’adaptation au changement est au cœur de mes priorités , d’ailleurs , « notre attention et nos efforts portent sur la gestion durable des terres, sur notre Contribution Déterminée au niveau National (CDN), révisée et adoptée par le Gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat. »
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Aussi rallier les communautés rurales est devenu une nécessité absolue pour le pays, c’est pourquoi il a été décidé de restaurer les terres et pour y faire il s’est avéré nécessaire d’évaluer l’ensemble des biens et services environnementaux des écosystèmes pour les rendre lisibles dans l’économie nationale. , Il s’agit aussi d’encourager le développement des chaînes de valeur y afférentes, de favoriser la création d’entreprises rurales permettant la restauration des écosystèmes détériorés ainsi que la promotion des produits forestiers non ligneux.
Parmi les mesures adoptées ainsi par le Niger il faut signaler l’organisation de concours de lutte contre la désertification primant les meilleurs producteurs ruraux par exemple aussi depuis 2011, ces sont chaque année 213 000 hectares qui sont restaurés.
Devant cette auguste assemblée, le président Bazoum a soutenu que le thème central de la COP 15 « terre vie héritage : de la rareté à la prospérité. » recommande beaucoup plus d’engagements à travers et il a appelé de tous ses vœux le sommet à proposer des contenus opérationnels à la décennie de la restauration des écosystèmes 2021 -2030 adoptée par les nations unies.
L’Initiative de la Grande Muraille Verte, à cet égard est une opportunité pouvant contribuer efficacement à la réalisation des ambitions de la « Décennie de la Restauration des Ecosystèmes 2021-2030 » et de la Table Ronde de Paris de janvier 2021.C’est pourquoi le président du Niger a vivement encouragé l’agence de la Grande Muraille Verte et la commission climat pour la région du sahel à mutualiser leurs efforts .
Le Niger est allé avec un paquet d’ambitions qu’il a partagé avec les participants, il s’agit de la plantation de 500 millions d’arbres chaque année et la restauration de 1million d’hectares de terres dégradées en vue de séquestrer 2,5 millions de tonnes équivalent de carbone.Le président de la république Mohamed Bazoum a terminé son intervention par un appel aux partenaires techniques et financiers de l’agence panafricaine de la Grande Muraille pour accompagner les états africains dans la formulation de projets bancables et de mobiliser les 19 milliards de dollars annoncés en janvier 2021 lors du sommet de la planète tenu à paris.
Par O Gado